Le retour d'une âme et Sitael

En marchant, il arriva devant une maison, sorte d'immense bâtiment dont l'avant était soutenu par une multitude de piliers, immense monolithes de marbre sculptés, dont les extrêmités étaient plus larges que le milieu. Les nombreuses et grandes fenêtres qui bordaient toute la façade avant étonnait un peu les passants, qui ne connaissaient généralement pas du tout ce type d'architecture.
il attaquait la dernière volée de marches, et arrivait devant une espèce de grande porte principale bâtie en jointures de fer, avec un bois plutôt précieux, des bas reliefs d'acajou et des enjolivures argentées. Il n'y était pas entré depuis bien longtemps. La bâtisse antique respirait le silence et la noblesse.
Il effleura du bout de son doigt dans la lourde porte, et posa son autre main dessus. Elle paraissait lourde, mais il suffisait apparemment d'effectuer une pression sur le centre pour qu'elle pivote et ouvre la vue sur une immense pièce circulaire bordée de piliers de marbre d'où pendaient des tentures rouges et vertes, portant les armoiries du fondateur de l'académie des mages noirs, qui fit ériger cette maison immense en l'honneur de connaissances et de la magie qui devait apporter son salut aux personnes dotées de pouvoirs.
Combien ils en étaient encore loin ! La pièce principale étaient surmontée d'un immense dôme de vitraux représentant des scènes mythologiques et héroïques, et ce qui devait être le dieu de la connaissance, qu'à sa grande surprise, Kôsuke ne reconnut pas.
Le jeune Homme arriva au centre de la pièce principale en marchant d'un pas flegmatique, et apperçu du premier coup d'oeil une étagère remplie de livres reliés, dont les plus grandes d'entre elles touchaient le plafon.
Le tout tapissé par de précieux tapis, anciens mais à l'air confortable.
Le jeune mercenaire ouvrit une porte non loin, entre deux piliers, dévoilant une pièce tout à fait normale, bien différente du style de l'extérieur de la maison et de la bibliothèque en guise d'antichambre.
L'intérieur semblait bien meublé et acceuillant, même si la bibliothèque immense donnait un sentiment de grandeur.
Qu'est-ce qui avait donc bien pu pousser le fondateur à faire déboucher la porte d'entrée sur la bibliothèque ? C'était difficile à dire...
Kôsuke se retourna vers Sitael.

C'est là où j'habite. Dit-il avec un demi-sourire.

Puis, se débarrassant de son manteau noir rapiécé et de ses équipements lourds, il se mit torse nu, avec seulement un pantalon. Il devait se reposer : ses blessures ne resteraient pas longtemps fermées s'il était aussi hyperactif. Invitant la jeune fille à s'assoir, il lui fit signe de s'assoir.

Je veux que tu fasses comme chez toi, ici. Ne me demande rien : fais ce qui te fait plaisir.

*Quelques temps après leur départ du centre ville de Maika , ils arrivèrent devant une maison très particulière. Sitael la regarda fut éblouie par la somptueuse demeure. Ses yeux émeraude n'étaient pas assez grands pour voir tous les magnifique détails de la maison. Kôsuke poussa la lourde porte et ils entrèrent dans une pièce tout aussi immense et circulaire. En y mettant les pieds Sitael sentit un léger picotement dans tout son être ; elle sentait que cette maison contenait des ondes magiques. Elle suivit Kôsuke de près et ils traversèrent dans une autre pièce plus modeste comparativement a tout ce qu'elle avait vue. Seul la majestueuse bibliothèque donnait encore leur rappelaient que cette maison n'était pas ordinaire. Le mercenaire se tourna vers elle.*

C'est là où j'habite.

*Sitael ne put que lui sourire, sans voix, trop émerveillée par la demeure dans laquelle il l'avait inviter ,qui semblait renfermer tant d'histoires.*

*La jeune fille continua son inspection des lieux tandis que le mercenaire se débarrassait de son manteau et de ses armes qu'il déposa sur le meuble le plus près. Il lui fit signe par la suite de s'assoir, ce qu'elle fit.*

Je veux que tu fasses comme chez toi, ici. Ne me demande rien : fais ce qui te fait plaisir.

*Bien qu'elle savait qu'au début elle aurait beaucoup de difficulté a ne rien demander , elle acquiesa tout de même , se promettant de respecter cette demande.*

- Tu as... vraiment une belle maison...enfin si on peut employer ce terme pour cette demeure, dit elle, encore émerveillé.

*Puis, elle se leva, ignorant toujours la brulure de son dos.Elle s'occuperait de ces propres blessures que lorsque Kôsuke serait hors de danger. Elle alla vers lui. Il devait se reposer a présent, s'il voulait guérir, il le fallait. Elle avanca sa main vers lui, encore hésitante ne sachant pas tout a fait comment il réagirait a ses agissements, et posa doucement ses doigts sur la tempe pansé du mercenaire pour vérifier si la plaie s'était arrêter de saigner. Elle soupira de soulagement ; enfin une plaie qui s'était arrêter de perdre du sang. Satisfaite, elle se recula et posa ses yeux sur ceux du jeune homme qui l'observait.*

- La seule chose en se moment qui me ferait plaisir , c'est de te voir sans ces blessures, alors si tu me le permet , je vais prendre soin de toi... Si tu ne veux vraiment pas que les spécialistes de Maika te soigne , alors ça sera moi qui le ferai !

*Elle fit une pause puis baissant le ton dit :*

- Je te dois bien cela de toute facon...

La seule chose en se moment qui me ferait plaisir , c'est de te voir sans ces blessures, alors si tu me le permet , je vais prendre soin de toi... Si tu ne veux vraiment pas que les spécialistes de Maika te soigne , alors ça sera moi qui le ferai !

Je te dois bien cela de toute facon

Entendant les paroles de la jeune fille, Kôsuke fut encore plus surpris. Ses blessures ? Les guérir ? Cela prendrait au moins trois semaines. Sentant ses doigts sur sa tempe, il posa doucement sa main sur celle de Sitael.

Tu ne me dois rien. Au contraire, tu m'as sauvé la vie... c'est à moi, de te remercier.

Son demi-sourire s'effaça pour laisser place à un air mélancolique et coupable.

De toute manière... je ne peux pas mourir...

Il fit une pose et reprit plus bas :

...même si je le voulais.

Posant son regard sur les reins de Sitael, il soupira.

Tu as été également blessée, n'est-ce pas ? Au dos... une brûlure, pour être plus exact. Je me trompe ?

Passant lentement sa main droite sur le dos de la jeune fille, il effleura l'endroit qu'il suspectait atteint. Il ne la laisserai pas s'occuper de lui tant qu'elle serait elle-même blessée. Il n'en était pas question.

Tu ne me dois rien. Au contraire, tu m'as sauvé la vie... c'est à moi, de te remercier.

*Sitael le regarda en silence. D'une certaine manière, il s'étaient sauvé la vie mutuellement, bien que pour elle s'était d'une facon différente. Il baissa la tête et une certaine tristesse se traduissit dans ses yeux gris.*

De toute manière... je ne peux pas mourir...

...même si je le voulais...

*Sitael fut surprise par ses paroles que l'on entendit a peine. Il ne pouvait pas mourir ? Pourtant... Elle était évidemment curieuse. Cela avait toujours été son plus grand défaut ; la curiosité. Mais elle lui avait promis de ne pas le forcer a l'intégrer dans sa vie et ce n'était certainement pas en le harcelant de question qu'elle tiendrait parole. *

- Si le coeur t'en dit , tu me racontera un jour ...

*Non elle ne le forcerait pas , Sitael voyait bien que cela semblait le boulverser... alors seulement s'il il le désirait , il lui en parlerais. Soudain tous ses muscles se tendirent et elle senti la main du mercenaire effleurer sa blessure qu'elle avait tenter jusque la de dissimuler.*

Tu as été également blessée, n'est-ce pas ? Au dos... une brûlure, pour être plus exact. Je me trompe ?

*Les yeux de la jeune fille s'agrandir sous la surprise. Comment savait-il ? Surment qu'elle n'avait pas été tres subtile pour dissimuler sa blessure mais tout de même...*

- Comment as-tu...

*Elle soupira et ferma brievement les yeux. A quoi bon lui mentir, il avait été des plus honnête avec elle alors même si elle lui mentirait , sitael était certaine qu'il saurait la vérité d'une facon ou d'une autre.*

- Oui.. tu as raison. J'ignore ce que j'ai reçu lorsque j'ai traversée les rempart, mais ce n'est pas si grave. Avec le temps , la sensation de brulure disparaitra !

*Kôsuke la regarda. Elle savait que peut importe ce qu'elle dirait , il savait que la blessure ne s'en irait pas aussi vite qu'elle le prétendait.Mais tout de même , elle allait relativement bien contrairement a lui. Sitael posa sa main sur le bras du mercenaire.*

- Ne t'en fais pas... je vais bien.

Kôsuke était légèrement affalé sur le canapé, ses longs cheveux tombant devant son visage et sur ses épaules, si bien que son oeil droit n'était plus visible, derrière dc rideau noir.

Si le coeur t'en dit , tu me racontera un jour ...

Il releva cet oeil de lynx encore visible, et considéra un instant Sitael. Etait-elle inquiète pour lui ? Bien qu'il essayait de le déterminer en cet instant, la fatigue ne lui permettait qu'à peine de bouger. Alors se lancer dans des analyses profondes était hors de portée pour lui, pour le moment.

...

Comment as-tu... Oui.. tu as raison. J'ignore ce que j'ai reçu lorsque j'ai traversée les rempart, mais ce n'est pas si grave. Avec le temps , la sensation de brulure disparaitra !

Mais avoir des vêtements qui frottent sur une blessure de ce type, était extrêmement douloureux, Kôsuke en était conscient. Pourquoi alors n'avoir rien dit. Plus encore, le mercenaire admirait la détermination de Sitael, qui avait tenu jusqu'à maintenant sans se trahir. Si les yeux aguerris du jeune homme n'avaient pas décelé cette gêne dans sa marche, elle n'aurait rien dit. Il sentit une vague d'inquiétude l'envahir.

Ne t'en fais pas... je vais bien.

Je sais que tu dois souffrir en ce moment. Je n'ai aucune capacité de guérison, mais tu trouveras ici tout ce qu'il te faut pour arranger une telle blessure. Je refuse que tu t'occupes plus des miennes, tant que tu n'auras rien fait pour toi.

Il ferma les yeux. Impuissant face à la douleur de Sitael, il serra discrètement les poings de rage. Combien il aurait aimé faire quelque chose pour elle... et il se retrouvait inapte à soulager sa douleur, comme elle l'avait fait pour lui. Attrappant une clef sur une table basse à côté du canapé, il la tendit à la jeune fille.

Tu trouveras une salle remplie de bandages et de substances curatives en tout genre, au fond du couloir de l'entrée à droite. Fais attention à te blessure...

Rouvrant son oeil gris qui n'était pas caché par ses cheveux, il la regarda un instant.

...s'il te plaît.

Je sais que tu dois souffrir en ce moment. Je n'ai aucune capacité de guérison, mais tu trouveras ici tout ce qu'il te faut pour arranger une telle blessure. Je refuse que tu t'occupes plus des miennes, tant que tu n'auras rien fait pour toi.

*Sitael se trouva désarmée face a ses propos. Il n'y avait aucune trace de sévérité dans la voix du mercenaire, mais la jeune fille senti qu'elle ne pourrait argumenter sur le sujet. Kôsuke avait pris sa décision et il ne changerais pas d'avis tant qu'elle ne se serait pas soigné. Les cheveux noir du jeune homme tomba sur la moitié de son visage tel un rideau, ne lui laissant qu'un seul oeil gris visible. Sitael s'aperçu que la fatigue le gagnait de plus en plus. *

*Dans un grand effort , il s'étira pour attrapper une clé qui traînait sur la table près du fauteuil et la lui tendit.*

-Tu trouveras une salle remplie de bandages et de substances curatives en tout genre, au fond du couloir de l'entrée à droite. Fais attention à ta blessure...

...s'il te plaît.

*La jeune fille prit la clé et la mis dans la poche de son pantalon. Sans un mot , elle attrappa deux larges coussins qui traînaient sur le siège voisin au canapé et se dirigea vers Kôsuke. Elle en disposa un tout près de sa blessure aux côtes, créant ainsi un support a son bas du dos. Puis elle releva doucement la tête du mercenaire et déposa le deuxième coussin dessous. La jeune fille le regarda et dégagea son visage de ses cheveux noir. *

- Je vois qu'il est inutile que j'argumente... je vais me soignée ! Je m'occuperai de toi par la suite.

*Le mercenaire semblait de plus en plus tomber dans la somnolence.*

- Repose toi pendant mon absence...je ne serai pas longue !

*Sur ce, elle se dirigea vers la pièce que Kôsuke lui avait indiquer.
Sitael se retrouva vers une porte presqu'aussi élégante que le reste de la maison. Elle prit la clé de sa poche et l'inséra dans la serrure qui s'ouvrit sans difficulté. La pièce en question semblait être la plus petite pièce de cette somptueuse demeure même si pour Sitael elle était presque aussi grande que l'endroit ou elle vivait lorsqu'elle était toute petite. Devant elle se dressait d'immense étagère remplie a pleine capacité de produit de toute sorte ainsi que des pansements pour toute une armée s'il le fallait. Ses doigts parcourèrent les flacons et repéra rapidement ce qu'il fallait pour les brûlures. *

*Sitael déposa le flacon sur la table qui était a ses cotés et remarqua un miroir sur celle-ci. Délicatement, elle releva l'arrière de sa tunique blanche dévoilant l'affreuse blessure. La jeune fille grimaça de douleur lorsque le tissus la frola. Elle apperçu sommairement sa blessure dans le miroir et soupira. Heureusement , elle semblait qu'en surface. Elle attrappa le flacon et versa une petite quantité de lotion dans une main et alla l'appliquer sur la brûlure. Pendant quelques instants qui paraissa une éternité pour la jeune fille, la douleur augmenta , le temps que le produit agisse. Elle porta une main a sa bouche pour étouffer ses gémissements de douleur qu'elle poussa malgré elle. Ses yeux s'embuèrent de larmes et elle les ferma se concentrant de toutes ses forces pour se calmer. Sitael inspira profondément a plusieurs reprises et se tourna pour attrapper un rouleau de bandage. Les mains tremblantes elle enroula le tissus autour d'elle recouvrant entierement la blessure. Elle noua ensuite les extrémités et rabbatie sa tunique comme elle était. *

*La jeune fille replaca le flacon et se tourna vers le miroir. Elle s'essuya les yeux , essayant d'effacer toute trace de ses larmes et replaca ses mèches de cheveux derrière ses oreilles. Elle se regarda dans le miroir et se parla a elle-même :*

- Il te faudra etre plus forte... tu as d'autres combats a mener ! murmura t-elle.

*Reprenant ses sens, elle attrapa quelques rouleau de bandage propres ainsi qu'un flacon de de lotion pour apaiser la douleur et accéléré la guérison. Les bras chargés d'article de soin elle referma la porte et se dirigea vers la pièce qu'elle avait quitter depuis de longues minutes.
Elle y entra silencieusement, suspectant le mercenaire de s'être endormie. Sitael déposa se qu'elle avait dans ses bras sur la table en face du canapé où reposait Kôsuke. Il avait les yeux clos, mais elle n'était pas convaincu qu'il était profondément endormie. Elle s'assoya près de lui et l'observa. Ses long cheveux noirs retombait gracieusement sur ses épaule. Son visage était pâle , dû a tout ce sang perdu. Il dégageait tant de puissance et il semblait aussi solide que les rochers lorsqu'il était éveillé et maintenant alors que la jeune fille l'observait avec attention, il semblait être un homme blessé a l'intérieur. Tant de questions se bousculaient dans sa tête, mais elle les fit taire. Le temps viendrait où il accepterait de lui en parler et a ce moment , la jeune fille se promit de l'écouter. *

*Elle caressa doucement la joue du jeune homme, y touchant a peine tel une brise de vent. C'était elle qui avait les ailes d'un ange mais dans sa tête, le mercenaire était devenue son ange gardien. Elle remarqua que son bras blesser était près d'elle. Sitael attrappa les ciseau qu'elle avait apporter et coupa délicatement le pansement souillé qu'elle jeta une fois qu'elle l'eut retiré. Sitael arrêta ses propres mouvements lorsqu'elle senti le mercenaire bougé lui-même....*

Sentant une main effleurer sa joue, aussi doucement et légèrement qu'une brise, Kôsuke ne bougea pas. Aussi étonnant que cela pût paraître, il n'avait pas envie de bouger. Et puis... il était en plein débat intérieur. Cette rencontre, qu'il avait faite à Maïka... lors de l'attaque violente des démons, Sitael... avait-elle été réellement due au hasard ?
Les yeux fermés, Kôsuke méditait silencieusement. Shintiras... Sitael... tout commençait à redémarrer. Les rouages du destin reprenaient leur ancienne vigueur, inéluctablement. Tout allait recommencer... il ne manquait plus que...

KERGAAL !

Le jeune homme rouvrit subitement les yeux. Sitael avait enlevé son bandage au bras gauche. La large entaille pleine de sang coagulé avait cessé de saigner. Le jeune homme soupira d'aise.
Si elle ne lui avait pas prodigué ces soins tout de suite... alors son sceau aurait...
Ne préférant pas penser à une telle éventualité, il ferma les yeux comme prévenant une douleur intense, ou du moins son souvenir.
Alors il regarda avec une chaleur non dissimulée Sitael.

Je pense que tu as raison, finalement... notre rencontre, était bel et bien un coup du destin.

Profonde remarque ou expression d'un sentiment qu'il avait sur cette rencontre, il était difficile de le dire. Néanmoins, il semblait préoccupé par quelque chose.
Posant un regard fuyeur sur ses armes posées négligemment sur le sol, il laissa le dos de sa tête s'appuyer contre le dossier du canapé, avec une lenteur flegmatique.

Alors, tu n'as nulle part où habiter... personne qui t'attende, dans ce bas monde... ?

Ne mesurant pas immédiatement la liberté et l'indiscrétion de ses propos, il ne réalisa pas qu'il avait pu être extrêmement blessant. Lorsqu'il s'en rendit compte, il était trop tard... on ne peut avaler des paroles déja prononcées.

Je...

Se taisant, il estima inutile de se lancer dans de grandes palinodies ridicules. Il espérait juste qu'il se trompait.

*Sitael figea ses mouvements un instant lorsque le regard du mercenaire se posa sur elle.*

Je pense que tu as raison, finalement... notre rencontre, était bel et bien un coup du destin.

*Sitael fit un un petit sourire lorsqu'elle le vit fuir son regard lorsqu'il se rendit compte de se qu'il avait dit.Il reposa sa tête sur le canapé, résigner a rester là , sous les soins de la jeune fille. Elle attrapa un flacon et imbiba un tissus pour mieux nettoyer le bras de Kôsuke que lorsqu'ils étaient a Maika. La plaie avait coaguler formant une protection sur la blessure. Elle frotta doucement les coutour de celle-ci enlevant les reste de sang et de saleté sur la peau. *

Alors, tu n'as nulle part où habiter... personne qui t'attende, dans ce bas monde... ?

*Les gestes de la jeune fille s'arrêtènt quelques secondes assimilant chaque mot de sa question. Immédiatement, elle senti le malaise soudain du mercenaire.*

Je...

*Sitael se remit a sa tâche. Tout cela était loin maintenant... le passé. Il fallait le laisser derrière et continuer vers l'avant. Elle était rester si longtemps dans ses souvenirs, que cela l'avait presque tuer il y avait quelque temps déjà. Mais aujourd'hui tout était différent.*

- Non... personne.

*Elle le regarda un bref instant et lui sourit.*

- Ne te sent pas mal de poser la question... on ne peut rien au passé , ce qui est fait, est fait ! Il suffit de... l'accepter et prendre les chemins qui s'offre a nous. C'est ce que j'ai du faire et... je suis loin de le regretter aujourd'hui !

*Elle attrappa des pansements propres et en remit sur le bras du jeune homme. Ciseaux en main, elle s'attaqua a la plus grosse des blessures. Anxieuse, elle découpa le tissus et découvrit les cotes blessées du mercenaire. Cette blessure n'allais pas se refermer aussi vite que les autres , ce qui agaça Sitael. Il ne fallais pas qu'il perde davantage de sang. Elle le regarda tristement.*

- Je vais faire ce que je peux, je ne veux vraiment pas te causer davantage de douleur mais... si tu as trop mal dis le moi j'arrêterai un moment.

*Elle commença par appliquer la lotion pour diminuer la douleur. Elle l'appliqua aussi doucement qu'elle le pu , sentant les muscles de Kôsuke se contracter par la douleur que cela lui causait. Elle continua de lui parler, tentant de lui faire porter attention autre que sur ses blessures et la douleur que cela pourrait lui causer.*

- Rien n'arrive pour rien... notre rencontre devait se produire pour une raison que j'ignore mais,... qu'est-ce qui ta fait changer d'avis ? Tu disais que tu ne croyais pas au Destin ?

Non... personne.
Ne te sent pas mal de poser la question... on ne peut rien au passé , ce qui est fait, est fait ! Il suffit de... l'accepter et prendre les chemins qui s'offre a nous. C'est ce que j'ai du faire et... je suis loin de le regretter aujourd'hui !

Kôsuke eut un sourire amer. C'était exactement ça... la douleur de la vie, fallait-il s'arrêter sur une telle chose ? Les choses méritaient-elles d'être vécues, comme l'avait dit Loucas ? Il en doutait. Le néant... non. Ces pensées devaient le quitter pour le moment. Pour l'heure, il était avec Sitael, et il se sentait bien. Malgré ses blessures, malgré la gêne de se montrer relativement impuissant physiquement, il était bien, avec elle... ces funestes reviendraient de toute façon, alors... autant n'y penser que le plus tard possible.
Un sourire mystérieux et confiant vint agrémenter le visage pâle du jene homme.

Tu fais erreur... tu es ici chez toi.

Il ne voulait pas la contraindre. Au contraire. C'était plus une invitation déguisée, une proposition formulée de sorte à préserver sa fièreté personnelle. En tout cas, il ne se demandait pas si c'était pour elle ou pour lui, qu'il avait dit ça... était-ce parqu'il voulait l'aider, ou qu'il ne voulait pas se séparer d'elle ? Loin de se poser ces questions, il ferma les yeux.

Je vais faire ce que je peux, je ne veux vraiment pas te causer davantage de douleur mais... si tu as trop mal dis le moi j'arrêterai un moment.

Il acquiesca d'un signe de tête. Sentant les mains de Sitael faire souffrir ses blessures, pour son bien... il ne bronchait pas. Seule une larme involontaire perla à son oeil droit.
Mais malgré tout, un léger sourire s'étirait sur ses lèvres. Il souffrait physiquement, et alors ? Finalement, il n'était pas mécontent de savoir Sitael faire de son mieux pour ne pas le faire souffrir... sentir les mains de la jeune fille sur son corps, les mains de Sitael panser doucement ses plaies était étrangement agréable... il ne pouvait le nier.
Il secoua la tête, s'indignant lui-même. Quel crétin ! Non mais quel idiot ! Quelles pensées indignes pour un homme comme lui, suivant un idéal si parfait que le sien, qui ne devait pas s'écarter de la voie du sabre... de telles pensées... ne devrait-il pas plutôt, pour l'heure, se préoccuper de Sitael, et faire en sorte qu'elle ne s'inquiète plus pour lui ? Quel égoïste... c'en était écoeurant.

Rien n'arrive pour rien... notre rencontre devait se produire pour une raison que j'ignore mais,... qu'est-ce qui ta fait changer d'avis ? Tu disais que tu ne croyais pas au Destin ?

Kôsuke rouvrit lentement les yeux, posant ses prunelles calmes et profondes sur les deux magnfiques yeux de la jeune ange. Un sourire toujours plus mystérieux sur les lèvres, il répondit évasiment.

Il m'est revenu en mémoire une histoire ancienne... de mon passé... j'ai réalisé que, pantins que nous sommes, nous avons sans doute été les jouets d'une volonté supérieure qu'on appelle le destin, ou plutôt, la vie.
Il est possible que notre rencontre ait été organisée dans le seul but de me nuir, et si ce que je pense s'affirme, on cherchera à te faire du mal. Mais...

Un éclat d'une confiance absolue s'alluma dans les yeux grisâtres du mercenaire.

Aussi longtemps que je vivrai, aussi longtemps que ma lame aura son poids en ce monde, tu n'auras rien à redouter. J'en ai fait le serment, et je m'y maintiendrai.

Tu fais erreur... tu es ici chez toi.

*Sitael eut un mal fou a retenir les larmes de joie qui menaçait de quitter ses yeux. Chaque phrase ou mot qu'il lui disait , était comme un baume sur son coeur meurtrie par le temps.Malgré qu'elle taisait sa tristesse face a son passé, il n'en restait pas moins qu'elle en souffrait encore et les parole du mercenaire, savoir qu'il était avec elle, la réconfortait.Elle continua de l'écouter, applicant une dernière couche de lotion sur la plaie béante.*

Il m'est revenu en mémoire une histoire ancienne... de mon passé... j'ai réalisé que, pantins que nous sommes, nous avons sans doute été les jouets d'une volonté supérieure qu'on appelle le destin, ou plutôt, la vie. Il est possible que notre rencontre ait été organisée dans le seul but de me nuir, et si ce que je pense s'affirme, on cherchera à te faire du mal. Mais...

*Sitael aperçu une sorte d'éclair dans les yeux du jeune homme, qui les firent brillés davantage.*

Aussi longtemps que je vivrai, aussi longtemps que ma lame aura son poids en ce monde, tu n'auras rien à redouter. J'en ai fait le serment, et je m'y maintiendrai.

Me faire du mal ?? se dit-elle intérieurement.

*À cette instant, Sitael senti une certaine panique l'envahir. Et si ce qui avait tuer son père quelques années plus tot voulait au contraire l'éliminer, elle ? Elle n'était pas a la maison cette journée la, elle s'en souvienait très clairement... et l'attaque des démons a Maika ... et si ....
Elle ferma les yeux et finit d'appliquer les bandage autour du torse de Kôsuke. Advenant que le mercenaire disait vrai ... jamais elle laisserais lui arriver la même chose qu'il était arriver a son père... jamais.*

- Merci... (elle ria nerveusement), j'ai l'impression d'être une malédiction pour chaque personne qui me côtoie... à chaque fois... il leur arrive malheur je ...

*De longue mèches de ses cheveux bleutés tombèrent devant son visage.*

- ... Je ne laisserais pas l'histoire se répété une deuxièment fois, ça non! murmura t-elle.

*Sitael releva la tête et le regarda.*

- J'espère seulement que tu as tord de pensé cela et que notre rencontre n'aura pas d'effets négatifs... mais advenant que c'est le cas, sache que je ne les laisserai pas faire non plus... Je n'ai jamais autant utilisés mes pouvoirs avant la nuit dernière et je n'ai pas l'habitude de les utilisés pour blesser quelqu'un mais, ... je n'hésiterais pas une seconde à le faire si quelqu'un tentais de te tuer a cause de moi.

*Elle lui fit un léger sourire.*

- Je sais que cela ne fait même pas 24h que l'on se connait mais,... je sais reconnaitre les personnes sincères et bonnes. Tu es la première personne depuis la mort de mon père qui entre dans ma vie... et les gens qui entre dans ma vie sont pour moi les plus grand trésor sur cette terre alors je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose...

*Sitael se sentie soudainement gênée. Elle avait fini par lui dire. Qu'allait-il penser ? Ils se connaissaient a peine et elle lui confiait déja qu'il était important pour elle. Surment qu'il penserait qu'elle ne dit cela seulement sous l'effet du choc de la nuit dernière.... mais c'était faux. Sincèrement , elle tenait a lui pour une raison qu'elle ignorait encore mais qui était bien la dans son coeur.*

*Elle se leva et déposa les bandages et lotion sur la table.*

- Tu as surment une chambre ? Tu serais surment plus confortable dans ton lit , non ? Tu n'as qu'a me dire ou elle se trouve et je t'aiderai a t'y rendre...

Merci... (elle ria nerveusement), j'ai l'impression d'être une malédiction pour chaque personne qui me côtoie... à chaque fois... il leur arrive malheur je ...

Kôsuke regarda sa jeune amie avec un air dépité.

... Je ne laisserais pas l'histoire se répété une deuxièment fois, ça non! murmura t-elle.

Se redressant sur son séant, Kôsuke posa une main ferme sur l'épaule de Sitael, et lui dit d'une voix calme et douce :

Chacun peut influer sur l'histoire. Ne t'inquiète pas pour ça. Si tu as la force nécessaire, si tu as la détermination de changer les choses alors tu pourras faire de ce monde, le monde qui te plaît.

Puis, fermant les yeux, il ajouta :

Cependant, je pensais à quelques fantômes du passé, en parlant de ça... des personnes qui pourraient chercher à te nuir pour m'atteindre moi. Mais je ne peux pas affirmer cette supposition. Et puis, je ne laisserai personne s'attaquer à moi ou à ce qui m'est proche, impunément.

J'espère seulement que tu as tord de pensé cela et que notre rencontre n'aura pas d'effets négatifs... mais advenant que c'est le cas, sache que je ne les laisserai pas faire non plus... Je n'ai jamais autant utilisés mes pouvoirs avant la nuit dernière et je n'ai pas l'habitude de les utilisés pour blesser quelqu'un mais, ... je n'hésiterais pas une seconde à le faire si quelqu'un tentais de te tuer a cause de moi.

Il les rouvrit, un air de désarroi sur son visage.

C'est plutôt l'inverse... ou alors des personnes que tu connais chercher à m'atteindre pour te nuir, et inversement, des personnes que je connais chercheront à te faire du mal pour me blesser.

Reprenant un air confiant, le jeune homme lui sourit.

Tu ne risques rien.

Je sais que cela ne fait même pas 24h que l'on se connait mais,... je sais reconnaitre les personnes sincères et bonnes. Tu es la première personne depuis la mort de mon père qui entre dans ma vie... et les gens qui entre dans ma vie sont pour moi les plus grand trésor sur cette terre alors je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose...

Kôsuke ouvrit de grands yeux. Il aurait voulu répondre quelque chose, mais son hésitation laissa le temps au destin maudit de le couper avec la question de Sitael.

Tu as surment une chambre ? Tu serais surment plus confortable dans ton lit , non ? Tu n'as qu'a me dire ou elle se trouve et je t'aiderai a t'y rendre...

Oui... Dit-il en se redressant totalement, avec une difficulté moins grande que quelques minutes auparavant.

Poussant fermement sur ses jambes, il se remit sur pied, faisant face à la jeune fille qui était devant lui, lorsqu'il était affalé sur le canapé. Une main sur le bas de ses côtes, il lui indiqua du regard un couloir qui menait à trois portes de bois clair.
Marchant aux côtés de la jeune fille vers le bout du couloir, il la regarda un instant.

La porte du fond est une salle de bain. Tu peux l'utiliser quand tu veux... mais... évite que l'eau chaude touche ta blessure.
Quant aux chambres, choisis celle que tu veux.

Oui...

*Sitael le regarda se mettre sur ses pieds et elle fut agréablement surprise qu'il y arrivait plus beaucoup plus facilement. Kôsuke lui désigna le couloir qui renfermait trois autres pièces. La jeune fille marcha a ses côtés, espérant qu'il tiennent assez longtemps sur ses jambes.*

La porte du fond est une salle de bain. Tu peux l'utiliser quand tu veux... mais... évite que l'eau chaude touche ta blessure.
Quant aux chambres, choisis celle que tu veux.

*Sitael hocha la tête, reconnaissante. Il était vrai qu'une douche lui ferait le plus grand bien en ce moment. Ils arrivèrent devant la porte de la chambre de Kôsuke et la jeune fille s'empressa de lui ouvrir la porte. Il y entra et elle le mena jusqu'a son lit ou elle ouvrit les couvertures.*

- Le mieux a faire maintenant est de te reposer... pour le reste , c'est le temps qui fera le travail. A moins... ( elle sourit) que je trouve d'ici la un sort pour accéléré la guérison mais, je ne peux pas te le garantir !

*Elle recula vers la porte , sentant que le mercenaire voudrait surment se reposer.*

- Si tu as besoin de quelque chose tu n'as qu'a... m'appeler je ne serai pas loin !

Kôsuke eut un léger sourire. Même si, blessé dans son orgueil, il devait accepter les soins de la jeune fille, il était tout de même gêné et mal envers lui-même. Ce fier combattant, qui n'acceptait d'aide de personne, en combat, avait fait une énorme entorse, ce soir-là, à sa règle éthique.
S'allongeant sur le dos de tout son long, sur le lit, le jeune homme regarda au plafond un instant.

Si tu as besoin de quelque chose tu n'as qu'a... m'appeler je ne serai pas loin !

Repose-toi. La nuit est faite pour le repos des corps et des âmes. Je n'aurai besoin de rien, cette nuit. Et puis...

Regardant Sitael dans les yeux, il ajouta.

Tu as assez fait pour moi, aujourd'hui. Fais ce qu'il te plaît de faire... je m'en sortirai tout seul.

Laissant pensivement sa tête se caler dans l'oreiller blanc, Kôsuke fixait le plafond de ses yeux scintillants. Son esprit n'était plus occupé que de deux choses, ou plutôt, de deux êtres. D'une part, Shintiras et son combat épique contre lui, d'une violence et d'une intensité rare, qui avait mis fin au tragique destin du demi-démon, et de leur rivalité ancienne. De l'autre, Sitael, la jeune fille qui avait combattu, elle aussi, pour protéger la cité des démons.
Ce jour, ces centaines de démons avaient péri sous sa lame, et même le fier et orgeuilleux seigneur demi-démon, Shintiras, avait connu un sort semblable. Il ne semblait plus alors qu'une chose qui pouvait inquiéter le mercenaire à propos de cette attaque de Maïka. Kôsuke se rappellait... oui, il se rappellait le visage long, d'une pâleur cadavérique, les yeux de sang et la longue chevelure blanchâtre du démon... ce seigneur démoniaque à l'allure si fière, si assurée, qui avançait d'une démarche aristocratique si exaspérante... Kergaal.

Tant que nos voies concordent, tu n'auras rien à craindre. Mais dès lors que nos buts divergeront, sois sûr que tu me trouveras sur ton chemin, quoi qu'il arrive.

Ces paroles latentes du démon n'avaient pas laissé Kôsuke indifférent. Et bien... s'il revenait, pour venger Shintiras, il l'attendrait, et le vaincrait. Si immense et impressionnante qu'était sa puissance, elle ne pouvait dépasser tant celle de Shintiras. Quoi qu'il arrive, il ne perdrait pas. Le jeune homme s'était promis de ne plus jamais perdre, depuis sa première "mort". A son sens, il était futile d'espérer perpétuer une existence qui n'avait pour cause de sa survie qu'une odieuse défaite lâche. Si la défaite venait à le saisir, si d'une manière ou d'une autre il venait à tomber par les armes, le seigneur mercenaire s'était promis de mettre lui-même un terme à son existence. Autrement dit, pour lui chaque combat était en réalité un combat à mort.
Sa pensée revint à Sitael, qui avait quitté la chambre quelques minutes auparavant. C'est en pensant à elle qu'il s'assoupit, tombant mollement dans les somnolences du sommeil.

Repose-toi. La nuit est faite pour le repos des corps et des âmes. Je n'aurai besoin de rien, cette nuit. Et puis...Tu as assez fait pour moi, aujourd'hui. Fais ce qu'il te plaît de faire... je m'en sortirai tout seul

*La jeune fille lui lança un regard bienveillant avant de refermer la porte derrière elle. Pendant quelques instants , Sitael resta devant la porte , la tête posé sur celle-ci. En une nuit, elle avait vécu tant de chose ! Résigné a quitter le mercenaire pour la nuit, elle se dirigea vers la porte au fond que Kôsuke lui avait indiquer comme étant la salle de bain. Elle y entra et souria; salle de bain spacieuse bien évidemment. L'adrénaline quittait peu a peu son corps et la fatigue reprit le dessus. Avec des geste lents et lourds , elle retira ses dagues ainsi que son sceptre et les déposa sur le comptoir fait de marbre. Elle sortit des serviette pour se sécher et les déposa tout près de la douche. La jeune fille soupira de fatigue et retira ses vêtements qu'elle laissa choir sur le sol. Elle ouvrit les robinets et mit de l'eau tiède évitant ainsi d'activer davantage sa brulure. *

*Sitael entra sous les jets de la douche et tira le rideau d'intimité. Les filets d'eau la réveilla un peu et elle profita de cette instant pour faire le vide dans son esprit. Plus rien penser... Le silence l'envelloppa et elle senti tous ses muscles se détendre. Mais rapidement elle ouvrit les yeux. Quelque chose la gênait dans se silence. Était-ce le fait qu'elle se savait plus seule et que son esprit se refusait d'être seule a nouveau ? Le mercenaire revint dans ses pensées : cette rencontre avait bel et bien une raison, mais laquelle ? Sitael secoua la tête ; peut importe, elle était bien maintenant. Ce qui n'était pas arriver depuis très longtemps. Le simple fait de savoir qu'il était la, la rendait heureuse. Elle se lava et éteingnit l'eau par la suite. La jeune fille se sécha et garda sa serviette autour d'elle. Elle attrapa ses vêtements et les lava également , n'ayant pas d'autre vêtement pour l'instant. Elle attrapa sa dague de feu et fit dégager simplement la chaleur ardente du feu pour sécher ses vêtements plus rapidement. Une fois l'opération faite, elle se rhabilla prenant garde de ne pas frôler sa blessure et assècha sa chevelure une dernière fois.*

*Sitael repris ses armes magique et sortie de la salle de bain. Épuisée, elle se dirigea vers une porte au harsard. C'était la chambre voisine du mercenaire. Avant d'y entrer , elle écouta quelques seconde a la porte du jeune homme voulant être sure qu'il allait bien. N'entendant rien , elle en conclue qu'il s'était endormit. Elle entra donc dans se qui devena sa chambre. La jeune fille déposa ses armes sur la table de nuit et se laissa tomber mollement sur le lit, sans même défaire ses couvertures. Elle se répèta que le mercenaire irait bien jusqu'a leur réveille et s'est presque convaincue de cette idée qu'elle se laissa tomber dans les toiles du sommeil.*

** La jeune ange avança comme attiré par une force inconnue. Tout était vaporeux autour d'elle et ses pieds nue marchait dans les sillons de brumes qui formaient le chemin.

Sitael ...

La voix qui avait prononcé son nom le répéta en écho jusqu'a ce ne soit qu'un murmure. Elle apreçu une silhouette au loin et Sitael avança plus vite pour la rejoindre. Alors qu'il ne lui restait que quelques mètre a franchir, une vive lumière la frappa de plein fouet... **

******

*Sitael se réveilla en sursaut, les cheveux collé sur son visage par la sueur. Elle secoua la tête , ayant encore quelques tâches de lumière qui gênait sa vue. S'agissait-il d'un rêve ? Son esprit n'arrivait pas a faire la distinction en se moment. Elle inspira profondément et se frotta le visage. Combien de temps avait-elle dormit ? Regardant par sa fenêtre, elle vit que le soleil se trouvait dépasser midi , alors il y avait déja quelques heures qu'elle s'était endormit. Sitael se leva sachant très bien qu'elle ne retrouverait pas le sommeil immédiatement. Sortant de sa chambre, elle s'arrêta devant la porte close de Kôsuke. Elle ouvrit la porte le plus silencieusement possible et s'approcha du mercenaire endormit. Sa poitrine s'élevait et s'affaissait , ce qui rassura la jeune fille. Délicatement, pour ne pas le réveiller, elle porta une main sur le front du jeune homme pour s'assurer que la fièvre ne l'aurait pas gagner. Rassurer, elle quitta , a regret, sa chambre a pas de loup.*

*Sitael décida d'aller voir la bibliothèque qui avait attirer son attention lors de son arrivée. Jamais elle n'avait vue une si grande bibliothèque ! Ses doigts frolèrent les couvertures anciennes, faite majoritairement de cuir. Ses yeux émeraudes s'attardèrent sur les titres ou leur sujets semblaient traité de magie. Elle ne faisait pas exeption a la règle des magiciens ; chaque ouvrages traitant de sortilège l'attiraient comme un aimant. La jeune fille ferma les yeux et laissa ses doigts se balader sur les couvertures , laissant son intuition choisir pour elle. Ces derniers s'arrêtèrent et elle sortie le livre de son rayon. *

*Elle fronça les sourcils a la vue du titre; en faite elle ne pouvait le lire puisqu'il ne s'agissait pas de lettre mais bien de symboles qui lui était étranger. Elle l'ouvrit tout de même et tous ses muscles se raidirent. Peut importe ce que c'était , ce livre renfermait une grande force magique, elle pouvait le sentir jusque dans ses os. Les pages étaient parsemé de symboles comme la couverture. *

Peut-être que Kôsuke saurait de quoi il s'agit...c'est sa bibliothèque après tout ! pensa t-elle.

*Sitael referma le livre et le replaca sur l'étagère. Nulle besoin de marquer l'endroit ou il se trouvait, la jeune fille le repèrerait sans problème le moment voulu. Lorsqu'elle se retourna , elle aperçu le manteau et l'armerie du mercenaire. Elle les prit avec précaution et se dirigea vers la chambre de ce dernier. N'ayant pas refermer complètement la porte lorsqu'elle était sortie , elle pu y entrer sans bruit. La jeune fille déposa le manteau sur le pied du lit et l'arme adossé sur la table de nuit. Elle savait très bien que chaque personne armé avait l,esprit plus tranquille lorsque leur armes se trouvait a leur coté , même elle , se séparait que très rarement de ses dagues et son sceptre. La jeune fille resta la, debout près du lit a observer Kôsuke endormit. Elle aurait tant voulu rester dans cette chambre , se sentant en sécurité et savoir qu'a son réveille qu'il était réellement la, que ce n'était qu'une illusion. *

*Forçant ses jambes a rebrousser chemin, elle sortie et entra dans sa propre chambre. Elle s'assoya sur son lit et fixa un point invisible sur le mur devant elle, laissant son esprit prendre les directions qu'il désirait. Elle ne voulait pas dormir... elle voulait attendre que le mercenaire se réveil....*

Dans les vapeurs du sommeil, le jeune homme avait les yeux pris de mouvements convulsifs sous ses paupières closes, étendu dans son lit. Murmurant dans son sommeil, il semblait étonnamment agité. Combien cela lui était inhabituel, lui si impassible éveillé comme assoupi.
Des pas légers furent étouffés dans le couloir qui longeait la chambre du mercenaire, bruits infimes qu'ils ne pouvait pas entendre dans son sommeil.
Lorsque la jeune fille entra, il était étonnamment détendu, contrastant avec son état quelques secondes auparavant. Subitement apaisé, il semblait dormir d'un profond sommeil.
Alors qu'elle ressortait, il resta paisible quelques instants, puis retomba dans les délirs du sommeil. Nuit atrocement mouvementée, dont le sommeil régénérateur semblait donner bien des peines au guerrier déja fort éprouvé.
Ce fut en sueur que le jeune homme se réveilla. Se redressant à demi sur son lit, il grimaça de douleur, sentant sa blessure au bas des côtes le faire souffrir.

Maudit...

Comprenant qu'il lui serait impossible de regagner le sommeil pour cette nuit, il se dégagea des couvertures dont Sitael l'avait bordé, et posa ses deux pieds à terre. S'appuyant sur ceux-cis, il fit deux pas en avant avant de basculer en avant et de chuter lourdement au sol.
Grimaçant, Kôsuke se passa une main sur le visage. Pas réveillé comme il l'était, il n'avait pas eut le réflexe d'agir comme un blessé, c'est à dire de faire attention à lui, ou du moins à ne pas faire trop confiance à ses jambes pour se déplacer.
Se redressant à la force de ses bras, une douleur fulgurante aux côtes le sortit tout à fait de l'état de sommeil dans lequel il était encore. Ouvrant deux yeux gris parfaitement lucides, il se releva totalement, et toisa de toute sa hauteur les sombres lieux de sa chambre. Trois heures du matin... c'était l'heure qu'il estimait, à considérer la luminosité du ciel si obscur. Suivant des yeux la lumière blafarde de la lune pénétrant doucement par la fenêtre vitrée de la pièce, il apperçut son manteau plié sur une chaise, et ses armes déposées contre un meuble.

Sitael...

Il posa une main sur la porte et l'ouvrit doucement. Débouchant sur le couloir face à la porte de Sitael et à droite de la grande salle de bain du rez-de-chaussé, Kôsuke passa silencieusement devant la porte de bois close de la jeune fille. Aucun bruit... elle semblait dormir profondément, ou bien était sortie.
Sans faire de bruits, le mercenaire se dirigea vers la salle de bain, et, debout, seul, dans l'ombre dansantes des arbres alentours qui dansaient au gré du vent nocturne, détachant de faibles ombres à la lumière blanchâtre de la lune, il laissa ses vêtements glisser pour chuter au sol dans un petit bruit de tissus froissé.
Son regard gris se posa sur le pommeau de douche qu'il empoigna sans réserve, se plaçant au centre de la douche. Laissant l'eau jaillir de l'objet de métal, il sentit son corps nu et blanc frissonner sous la caresse fluide de l'eau claire. Moment de détente absolue... ? Le sang coagulé de ses plaies s'amollissait sous la pression, que le mercenaire avait mis au minimum, de la douche. Le liquideretombait dans la douche lavant le corps du jeune homme du sang séché, de la poussière et de la sueur qu'il n'avait pu enlever la veille.
Son corps frémissait de plus en plus doucement. L'eau, à la lumière spectrale de l'astre lunaire, coulait le long de son corps et dégoutait sur sa peau pâle telle des larmes d'aria, ce liquide d'une pureté légendaire, qu'on attribuait couremment aux elfes. Rejetant la tête en arrière, il contempla longuement la lune à travers les vitres de la grande baie vitrée, laissant l'eau couler le long de ses longs cheveux noirs, qui pendouillaient dans le milieu de son dos, le long de son visage, coulant goutte par goutte pour aller éclater dans le dallage de la douche.
En apparence détendu, il n'en était pas moins occupé intérieurement. Relevant ses yeux gris vers la lune, qui reflétaient en cet instant parfaitement la lumière pure de l'astre, il soupira doucement. Les foules de pensées qui l'assaillaient durant son sommeil avaient fuit. Il était presque inactif intérieurement... mis à part l'unique pensée qu'il avait en ce moment.

*Sitael...*

*Un bruit sourd tira Sitael de son sommeil peu profond. Elle cligna des paupières a maintes reprises pour se réveiller. Avait-elle imaginer ce bruit ou était-il réelle ? Elle passa une main dans sa longue chevelure bleuté et tourna la tête vers la fenêtre. La nuit était tombé. Elle ragea a l'intérieur ; elle qui voulait rester éveillé au cas ou Kô...*

Le bruit....

*L'évidence même lui déclancha un rayon électrique dasn tout son corps. Sitael descendit de son lit et couru jusqu'a sa porte avant de l'ouvrir a la volé et se dirigeai vers celle du mercenaire. Cette dernière était ouverte et la chambre était vide. Reprenant son calme, elle entendit le son de la douche au loin. Dieu merci, il allait bien... du moins assez pour se rendre a la salle de bain !*

*La jeune fille soupira et retourna vers sa chambre, laissant la porte grande ouverte. Elle voulais le voir... le voir de ces yeux pour savoir comment il allait et ...*

Cesse de te mentir...

*Sitael souria a elle-même. Oui elle voulais le voir. Tout ce qui était arriver était tellement énorme pour elle que cela était presque irréelle. Alors le fait de voir Kôsuke passé devant cette porte lui confirmerait que tout est bien réel, qu'elle n'aurait pas tout inventer pour apaisser une crise de solitude. La jeune ange se dirigea vers sa fenêtre et voyant que le rebord était assez large , elle s'y assoiya et adossa sa tête sur le cadre de fenetre. La lune dominait la nuit, chassant les ténèbres avec sa douce lueur. Sitael la regarda rêveusement ; elle le faisait tellement souvent lorsqu'elle était enfant... cela l'avait toujours apaissée. *

*Elle entendit l'eau de la salle de bain s'arrêter. Sitael ferma les yeux un instant et attendit d'entendre le mercenaire s'approcher....*

Arrêtant l'eau tiède, Kôsuke sortit trempé, les cheveux tout dégoulinants d'un liquide clair, luisant, éthéré. Ses yeux gris se fondaient dans un semblable rideau de lumière.
Passant une main dans ses cheveux humides, il attrappa une des larges serviettes qui étaient accrochées à proximité, et se frotta virilement la nuque, puis le dos avec. Lorsqu'il fut complètement sec, il attrappa ses vêtements crasseux et déchirés, et les jeta tout bonnement à la poubelle.
Il posa la main sur le bouton de porte, et l'abaissa, poussant lentement la porte pour ne pas réveiller Sitael.
Nu comme il était, il n'avait pas froid, la température à l'intérieur étant proportionnée aux habitudes du mercenaire. Il avança donc résolument dans le couloir sombre, d'où ne filtrait qu'une lueur blafarde par les baies vitrées, ne laissant apparant que deux lueurs grises qui s'avançaient. Seul son torse et le bas de ses jambes étaient visibles. Avançant tranquillement, seuls ses yeux luisants dans l'ombre du couloir semblaient troubler cette démarche sûre et assurée, comme un élémént irréel dans un tableau antique.
Dépassant l'escalier sur sa droite, il continua sa marche, longue, lente, mais calme et sûre. C'était un démon... quel style, quelle grâce irréelle dans sa marche... ce n'était pas là un homme : quiconque eut vu le sombre guerrier en cet instant y eut vu un être de l'au-delà. Et pourtant... à y bien considérer les lueurs dansantes de ces yeux gris si purs et si flamboyants, on y eut lu la plus profonde détermination, le plus agréable sentiment d'humanité. Aussi ses deux yeux, gemmes scintillantes de la mort, n'étaient-elles obscurs qu'en apparence, si pure étaient-elles en profondeur.
La lumière filtrant de l'encadrement d'une porte entrouverte projeta l'ombre de Kôsuke sur le mur derrière lui. Tournant son regard grisâtre vers la faibles et incertaine source de lumière, il reconnut Sitael, debout, regardant dans sa direction.

Sitael...

Pris d'une joie soudaine, il allait s'avancer vers elle, lorsqu'il se rappella que, nu, il pouvait l'effrayer. Statique, dans l'ombre, seul désormais son torse, le bas ses jambes et son cou étaient visibles à la lueur lunaire, qui formait autour de lui comme un halo. Tout le reste était voilé dans les ténèbres.

Tu n'arrives pas à dormir ?

*Sitael entendit des pas s'approcher, aussi discret fussent-ils. Elle tourna la tête vers la porte et vit l'ombre du mercenaire le devancer. Puis, dissimuler dans l'ombre il apparut.*

Sitael...Tu n'arrives pas à dormir ?

*La jeune fille secoua doucement la tête. *

- Non... j'ai dormit quelques heures, mais je n'ai plus sommeil !! ( elle lui fit un sourire) Il s'est passé beaucoup de chose en une nuit et mon esprit est encore un peu survolté ! Ça me passera !!

*Alors tout était réellement vrai. Il était la devant elle, baignant dans la lueur de la lune. *

- Comment te sens tu ?

*Puis cherchant le pourquoi il restait dans l'ombre elle fronça les sourcils.*

- Pourquoi tu reste la ?

*Venant de s'apercevoir que l'on voyait que le bas de ses chambre et son torse, ses joues rougirent légèrement et elle détourna les yeux.*

- Tu risque d'attraper froid...dans cette tenue.

*La jeune fille se mordit la lèvre inférieur , retenant son rire. *

Kôsuke se gratta distraitement la nuque, légèrement embarrassé. Bien qu'il n'avait strictement aucune gêne à se montrer nu, apanache naturel dont l'avait doté la nature : pour lui son corps n'était rien d'autre qu'un corps, et il ne lui semblait pas honteux de montrer ce que tout le monde avait : de la chair et des os. Mais face à Sitael, c'était différent. Non pas qu'il y eut vu une gêne, mais il ne voulait pas l'effrayer, et il savait d'expérience que les hommes et femmes modernes n'aimaient pas à voir une personne dénudée, sans les voiles artificiels et artificieux sensés cacher ses attributs naturels, comme une honte.
Il lui sourit amicalement.

Froid, non. Mais je vais retourner m'habiller.

Faisant volte-face, il se dirigea silencieusement vers sa chambre. Prenant alors un kimono noir ample, il fit en sorte de l'ajuster pour ne pas frotter le tissus doux et sentant étrangement bon, contre ses blessures.
Il sortit flegmatiquement de sa chambre, et retourna à l'endroit où il avait vu Sitael quelques instants auparavant.

Je vais dehors, respirer un peu...

Il porta son regard sur le lit de Sitael, qui n'attendait peut-être que sa propriétaire pour continuer sa nuit.

Tu es sûre que tu n'as pas besoin de dormir ?

Il détourna lentement le regard, et ajouta :

Si tu veux m'accompagner...

*Kôsuke parut légèrement gêné, mais lui sourit tout de même.*

Froid, non. Mais je vais retourner m'habiller.

*Son ombre disparut et Sitael l'entendit de l'autre coté des murs de sa chambre. Restant assise sur le rebord de fenêtre, Sitael soupira d'aise. Elle reporta son regard vers la lune en attendant le retour du mercenaire.*

Je vais dehors, respirer un peu.

*La jeune fille se tourna vers la voix et vit le jeune homme dans l'embrasure de la porte, vêtu d'un superbe kimono noir. Sitael le contempla quelques secondes. Ses yeux gris avait retrouver leur vitalité et il semblait détendu. Elle était heureuse de le voir ainsi. Il posa son regard sur son lit , qui était a peine fripée par le peu d'heure ou elle y avait été. *

Tu es sûre que tu n'as pas besoin de dormir ?...Si tu veux m'accompagner...

*Sitael cru tomber de son perchoir. Il l'avait invité ? Elle porta un bref regard a l'extérieur: il était vrai que prendre l'air lui fera également du bien. Elle lui souria et descendit du rebord de la fenêtre et s'approcha de lui . Leur regards se fixèrent quelques instants.*

- Non ça va , je me suis assez reposer... j'accepte volontier l'invitation !

*Non, elle n'était plus fatiguer. Toute trace de sommeil qui l'engourdissait quelques minutes avant le réveil de Kôsuke , l'avait quitter dès qu,elle l'avait vue. Elle lui avait promis de ne pas envahir son espace, mais intérieurement , chaque moment où elle pourrait être en sa compagnie ou qu'il voudrait qu'elle soit avec lui , elle irait sans hésiter...*

Le jeune homme sourit. Même s'il lui avait demandé si elle ne voulait pas se reposer, Kôsuke savait qu'au fond de lui, ça lui aurait fait mal, de sortir tout seul, et la laisser à l'intérieur. Mais ne voulant pas la contraindre, voulant simplement qu'elle fasse ce qui lui faisait plaisir, voulant aussi qu'elle se repose si elle le désirait, il avait légèrement masqué sa demande. Peut-être par orgeuil, aussi. Mais cet orgeuil, sans qu'il s'en rende compte, tombait de lui-même dès qu'il s'agissait de Sitael.
Le jeune homme se remit alors en marche vers l'autre bout du couloir, qui menait à la grande bibliothèque, qui était la première salle dans laquelle on pouvait entrer dans cette maison.

Pénétrant dans la pièce, aux côtés de Sitael, un flash le stoppa net. Un souvenir venait de ressurgir subitement de son inconscient, comme une torpille qui rejaillit à la surface de la mer. Ll s'arrêta au centre, grand, droit, grave, le regard vide, visiblement absorbé par quelque chose de sérieux.
C'était sa première visite ici... la première fois qu'il avait pénétré dans cette maison. La première fois qu'il avait fait la découverte de cette bibliothèque, et qu'il avait connu le vieux Kalkhas.

L'homme se tourna d'un pas lent, et lorsqu'il vit Kôsuke, il laissa un petit sourire s'afficher, le regardant de haut en bas, impressionné par la carrure du jeune homme.
Non-seulement le beauté et le style de ses équipements étaient complètement différents, mais voir un chevalier de son envergure (plutôt fait pour aller se battre qu'étudier) venir étudier était pour le moins étonnant. Les cheveux blancs désordonnés du sage montraient un crâne assez luisant, laissant deviner au jeune mercenaire une certaine passion pour la lecture, et du plomb dans la cervelle, à cet oiseau-là.

"Que puis je pour vous, jeune homme ?"

Le maintient soutenu et naturellement impressionnant, Kôsuke s'approcha de son interlocuteur, et lui parla à voix basse, comme s'il voulait que personne ne l'entende.

"Me présenter prendrai une éternité, un temps que je ne possède pas. Le transcendentum est tout ce que je recherche.
Cet artefact est unique, et a une importance singulière pour moi. Je le recherche pour une raison que je n'ai pas besoin de vous expliquer, et le temps m'est précieux, désormais. Je recherche donc des documentations sur lui."

Le vieux bibliothécaire hocha gravement la tête en voyant qu'il ne comprenait qu'à moitié ce que le jeune homme voulait lui dire. Il se gratta le menton et désigna une floppée de livres poussiéreux perchés à une hauteur de plusieurs pieds de plus que Kôsuke
Cet homme, bizzarrement, évoqua quelques souvenirs à Kôsuke pendant qu'il fouillait dans de gros volumes reliés et enluminés ; de véritables trésors étaient gardés ici, et valaient plus que de simples centaines de ryos.

La suite avait échappé à Kôsuke. Son souvenir s'arrêtait là, comme tronqué. Impossible de savoir ce qui s'était passé après, ce qui fit froncer les sourcils du jeune homme. Le bibliothécaire du seigneur Kalkhas, vieux noble de la région, habitant il y a fort longtemps dans cette demeure. Il savait que c'était après cette scène avec le bibliothécaire qu'il avait rencontré Kalkhas. Mais dans quelles circonstances, ça, il n'arrivait pas à se le rappeller.
Sortant brusquement de sa torpeur, il regarda autour de lui. Les murs, les livres, les deux portes, tout avait reprit sa couleur initial. Sitael était également là, ce qui le soulagea quelque peu. Ce n'avait été qu'une vision de son esprit. Un souvenir qui avait brusquement rejailli à la surface. Il se frotta la nuque, un peu tendu.

Désolé, je me suis rappellé une vieille histoire, ici...

*Kôsuke souria et se tourna vers le couloir.Sitael fit quelques pas pour ce ranger a ces côtés et marcher au même rythme que lui sachant très bien que ses blessures ne lui permettaient pas d'aller très vite... elle non plus d'ailleur ! Sa blessure au dos était toujours douloureuse mais son esprit était tant occupé qu'elle faisait pratiquement abstraction de cette douleur.*

*Ils arrivèrent dans la salle ou la bibliothèque dominait les murs. Sitael frissonna ; quelque chose la tracassait. Pourquoi que chaque fois qu'elle arrivait dans cette pièce, elle ressentait un léger engourdissement dans tout son être ? Elle s,arrêta lorsqu'elle remarqua que Kôsuke ne la suivait plus.*

-Kôsuke ?

*Il était pâle...plus pâle que précédemment.Son regard fixait dasn le vide, quelque chose que la jeune fille n'arriva pas a découvrir. Il semblait presque dans un état de transe. Le coeur de la jeune ange accéléra; était-ce la magie de cette pièce qui le mettait dans cette état? Elle n'avait aucune expérience dans les autres sortes de magie...seulement dans celle élémentaire. Elle attrapa le visage du jeune homme entre ses mains et tenta de le forcer a la regarder.*

- Eh !!! Kôsuke ! Tu m'entend ?

*Elle recula et soudain il sembla se réveiller.*

Désolé, je me suis rappellé une vieille histoire, ici...

*Ses yeux reprennaient leur éclat gris sintillant. La jeune fille le regarda et réfléchie quelques instant. Devait-elle lui parler du livre qu'elle avait découvert quelques heures plus tôt ? Elle soupira. Non, elle allait attendre.Lorsqu'ils rentrerait elle amenerait le sujet s'il n'était pas trop fatigué.*

*Elle avanca vers la porte extérieur et se tourna vers le mercenaire. Il était resté au milieu de la pièce , semblant réfléchir a ce souvenir. Elle lui tendit la main.*

- Tu viens ?

Se massant les tempes entre le pouce et l'index, Kôsuke revint à hauteur de Sitael, près de la porte d'entrée.
Ce n'était pas la première fois que ce genre de flash, un souvenir ancien qui remontait à la surface, lui apparaissait. Mais dans de telles circonstances, il ne pouvait pas dire qu'il y fut habitué.

Considérant un instant la main que lui tendait Sitael, le jeune mercenaire s'avança, et prit le parti de marcher à côté d'elle, sans s'inquiéter d'avantage de choses qui n'en valaient sans doute pas la peine. Poussant la lourde porte à deux battants qui faisait office de porte d'entrée, Kôsuke put voir par la fente des deux battants qui s'écartaient de plus en plus, la lumière de la lune se projeter sur son visage, sans l'aveugler, mais éclairant ce visage aux yeux reflétant la lumière céleste.
L'extérieur était calme, paisible : les papillons de nuit voletaient doucement au dehors, et, hormis le piaillement de quelques oiseaux nocturnes et le chant des grillons, aucun bruit ne venait troubler le silence de la brise légère et agréable du vent, ni la douce quiétude de ces lieux.
Descendant une à une les marches du perron devant la porte, Kôsuke ne pouvait s'empêcher de penser à la blessure de Sitael. Souffrait-elle, alors même qu'elle était avec lui, et qu'elle aurait pu se reposer tranquillement ? Ne parvenant pas à se débarrasser de cette pensée, le jeune homme se sentit culpabiliser quelque peu, et haït intérieurement les démons et leurs généraux, de ceux qui avaient attaqué Maïka, prit tant de vies, engendré tant de souffrances, et surtout, blessé Sitael.

Tu es sûre que... tu vas bien ?

Ne voulant pas trop insister sur ce genre de choses, le jeune homme fit bien attention à la dernière marche, vérifiant que la jeune fille la descendrait de façon à ne pas s'emmêler les pieds dans une lézarde dans la pierre, et se mit à marcher dans la douce brise du vent calme et caressant.

Si tu veux te reposer ou t'arrêter, tu n'as qu'à me le dire.

A la lueur de l'astre lunaire, Kôsuke se dirigeait, avec Sitael, près d'un groupement d'arbres à proximité.
Un peu gêné malgré lui, il reprit.

Ca fait maintenant 4 ans que je ne suis plus revenu ici...

L'air plus grave que nostalgique, il venait d'exprimer tout haut une pesée intérieure, ce qui surprit le mercenaire, n'ayant pas pour habitude de parler de lui.

Désolé... je ne vais pas t'ennuyer avec ça.

*Le mercenaire la rejoignit et poussa l'immense porte d'entrée. Sitael ferma les yeux lorsqu'une douce brise de vent lui balaya le visage. Elle suivit Kôsuke et descendit les quelques marches de l'entrée. *

Tu es sûre que... tu vas bien ?

*La jeune fille releve la tête lorsqu'elle entendit sa voix.*

- Oui, ça va... je vais beaucoup mieux je t'assure !

Si tu veux te reposer ou t'arrêter, tu n'as qu'à me le dire.

*Elle secoua doucement la tête en lui souriant.Pour rien au monde en se moment, elle aurait voulu etre ailleurs.Elle rabbati une mèche de ses cheveux que le vent faisait virvolté, derrière son oreille.
La jeune fille suivait Kôsuke, en silence , observant les lieux avec attention. Tout semblait mystérieux mais s'était magnifique. Elle jeta un coup d'oeil vers le mercenaire... il semblait différent. Comme s'il avait laisser tomber une barrière entre eux.*

Ca fait maintenant 4 ans que je ne suis plus revenu ici...

*Il s'excusa aussitot, comme s'il se sentait soudaiment mal a l'aise de dévoiler un élément de sa vie.*

Désolé... je ne vais pas t'ennuyer avec ça.

- Tu ne m'ennuie pas...

*Elle était sincère. Au fond d'elle , elle voulais tout savoir de lui, mais poser des question auraient été trop indiscret et elle comprenait qu'il ne pouvais tout lui dévoiler aussi vite.*

- Tu m'a dit a Maika que tu avais disparut aux yeux des gens durant 4ans...

*Sitael ferma les yeux , regrettant ces paroles... faisait-elle bien d'évoquer de tel souvenir au mercenaire ? Parfois il vaut mieux ne pas retourner dasn le passé, elle savais de quoi elle parlais.*

*Elle ouvrit un oeil et attendit la réaction du jeune homme a ces cotés, espérant qu'il ne se referme pas sur lui meme ...*