Nom : Mélanthus
Prénom : Moebius
Age : 18 ans
Sexe : masculin
Poids : 65 kg
Taille : 1m85
Nationalité : Andarien
Visage/ physique : Vêtu de tissus doux et légers, Moebius est un jeune demi-elfe, présentant des oreilles légèrement plus longues et fines que les oreilles humaines.
D'or était sa chevelure, qui de ses épaules pendant jusqu'au bas de son dos. Son visage, respirant la grâce et la vigueur, son cou, ses épaules, sa poitrine, son dos, tous ces traits qu'il tenait de l'homme suscitaient immédiatement à l'esprit l'image même de cette perfection de l'homme idéalisé que si longtemps les hommes ont vainement essayé de concevoir.
Signes particuliers : Ses yeux dorés, d'un éclat lumineux doux et passionné, font tantôt penser à l'aurore et ses pâles et magnifiques lueurs, tantôt au si ardent zénith, lorsque la passion vient à saisir cette âme inspirée, lorsque les muses guident ses doigts sur les cordes de sa lyre, chantant ses elfiques et divins cantiques.
Caractère : Aussi doux et ferme que les lueurs matinales, il peut-être aussi gentil et sincère tout en étant d'un orgeuil incommensurable et évasif, qu'incompréhensible et en apparence contradictoire.
Exprimant tantôt la pureté d'âme et la naïveté, tantôt l'orgeuil inébranlable -et justifié-, l'or de ses pupilles, magnifiques comme le lit d'un lac profond, évoquant, dans une rêverie suggérée à l'esprit, l'éther céleste, n'a l'aissé, elfes ou humains, les jeunes filles et les jeunes hommes que très rarement indifférents.
Race : demi-dieu, demi-elfe
Statut : Une âme parfaitement pure, que ce soit dans le bien ou dans le mal
Histoire : Dans la théogonie des races elfiques de l'Andara, terres anciennes, sur lesquelles les ancestrales forêts enchantées des elfes ont vu s'élever les grands rois des différents royaumes humains, parmi lesquels le plus éminent : Meltalas, il était un dieu, fils du chaos créateur et frère de la déesse souveraine de la nuit : Ankhus.
Selon la légende, il possédait, érigé autrefois en son honneur, dans les temps les plus anciens, un temple, sorte d'immense et imposant sanctuaire, dont les auteurs auraient été les antiques races elfiques des terres encore jeunes du continent est. Ce temple avait la singulière particularité de n'apparaître aux yeux humains que les nuits où la lune brillait d'un éclat noir. Le reste du temps, insaisissable, il était inconnu des mortles, n'existant qu'à l'état de légende parmi les elfes de l'Andara.
Au sein de la noblesse archaënne, ancienne caste de l'aristocratie des hauts-elfes, regroupant 4 familles ayant subsisté à la perdition du sang, vivait une jeune fille, qui faisait la fièreté de sa famille. Par son innocence, sa naïve intelligence, par sa coquetterie, le soin qu'elle prenait de peigner et coiffer sa longue chevelure blonde, d'enjoliver sa coiffure de guirlandes de violettes, de lys, de roses blanches, elle était l'une des plus convoitées parmi les jeunes nobles.
Alors qu'elle avait 18 ans, un jour que la fête battait son plein, la traditionnelle célébration de la révolution du soleil, Ankhus, autour du monde, elle sortit avec son frère, s'y rendant, naïve et joyeuse.
Au bras de son frère, elle rejoint les danses, les jeux, les autres elfes... la fête battit son plein pendant toute la journée, et, le soir venu, les elfes, épuisé étaient ou rentrés, ou couchés syr ka terre fraîche du premier soir de l'été, ou s'étaient regroupés autour de restes de boissons consommées pendant la journée.
Son frère, lui, parlait avec deux jeunes elfes qui étaient venues l'aborder, et semblait occupé dans une discussion qui l'intéressait. La jeune elfe, Miara, vit un papillon blanc voleter un peu plus loin. Le suivant du regard, elle fut fascinée par son rayonnement intense. Il était... lumineux. Comme si de ses ailes pures et battant faiblement l'air pour voleter élégamment, des rayons solaires s'échappaient. Personne ne semblait avoir remarqué le papillon, ni même faire attention à elle. Aussi, intriguée, elle le suivit, quittant son frère et les elfes de la fête. Elle, folâtre, se promenait à travers bois, regardant la lune, étrangement sombre. Fatiguée, et ayant perdu de vue le papillon après quelques minutes de marche, elle décida de rentrer. Mais à l'éclat noir de l'astre, elle réalisa soudain qu'elle n'avait jamais vu ces lieux, ne reconnaissant pas les arbres, elle comprit qu'elle s'était perdue.
Derrière elle, l'obscurité rendait toute marche impossible. Au-devant, une lueur s'agitait, qui attira l'attention de la jeune noble. Ces mouvements fluides et grâcieux, l'agité de ces battements d'aile, qui répandait une faible lumière autour... pas de doute, c'était bien le papillon de tout à l'heure. Continuant alors de le suivre, elle apperçut de loin des ruines paraissant extrêmement anciennes, entourées d'un faible halo lumineux., qui apparaissaient pour la première fois aux yeux de la jeune fille.
Effrayée, elle pénétra dans les mystérieuses ruines, et s'avança vers le bêtiment central, où le papillon venait de pénétrer par une lézarde dans l'édifice. Des runes blanchâtres étaient visibles, tout autour des pierres formant la base d'anciens piliers. Cette langue, c'était du... haut elfe ? En les lisant, à la lueur des faibles lumières émises par des runes tracées sur le sol, elle comprit qu'il s'agissait d'un sanctuaire érigé en l'honneur du dieu de la lumière : Ankhus. Mais pourquoi n'avait-elle jamais vu ce temple ? Un sanctuaire si imposant aurait forcément été connu de tous. Alors pourquoi ?
Poursuivant sa lecture, elle découvrit que les auteurs de ces lieux auraient été les hauts-elfes de l'Allkohren, abordant pour la première fois, dans d'immenses bâtiments elfiques, les côtes du continant de l'Andara. Visiblement, la technologie et le niveau de magie utilisés étaient très puissants, vu l'état de conservation de ces lieux centenaires.
Alors, la jeune fille pénétra dans le temple. Un vaste sentiment de quiétude, de paix et de grandeur l'envahit. Un immense respect, mêlé de crainte la tint et ne le lâcha plus. La jeune elfe, terrorisée, s'approcha de l'autel, grâvé de runes elfiques. Après les avoir lues, elle décida d'honorer comme il se devait le grand dieu du soleil elfique, puisqu'elle était là. Et puis... c'était la nuit du jour de la célébration de la révolution d'Ankhus autour du monde, après tout...
Posant ses yeux sur une stèle près de l'autel, expliquant, en symboles elfiques, la création de la lumière, et le jour du terme de la révolution du soleil autour du monde.
Ce jour était béni du dieu soleil, et cette bénédiction était le début de l'été.
La nuit de ce jour, la lune était noire, et le monde, privé une nuit des rayons célestes, qui se réfléchissaient habituellement à travers sa soeur la lune, Sélénia, entrait dans une brève phase de stagnation avant l'été. C'était la régénération du mana, permettant au monde de régénérer ses kekkaïs et ses diverses sources magiques. Nuit sans laquelle le monde dépérirait.
Voilà donc l'explication au phénomène si connu des elfes mais qu'aucun ne pouvait expliquer...
Brûlant de l'encens qui se trouvait à proximité sur l'autel, elle pria ardemment, invoquant le dieu, l'implorant de la protéger.
Ô grand dieu, toi dont le nom est gravé dans les cieux chauffés par tes célestes rayons brûlant en nous tous, je t'implore de me potéger, oh ! puisses-tu me préserver des ténèbres.
Une vive lumière éclaira toute l'immensité de la salle. Quel charisme impressionnant, quelle chaleur intérieur vint, à ce moment, emplir la jeune fille, et réchauffer jusqu'à son coeur.
Ne crains rien, jeune fille
Aux douces mains habiles ;
Je suis le rayon du ciel,
Le bouclier des fidèles.
Rassérénée par ces paroles, mais terriblement impressionnée par le charisme chaud, ardent, agréable et solaire du dieu invisible, la jeune elfe noble sourit timidement, prosternée, sa longue chevelure d'or touchant le sol sacré du temple.
La douche et chaleureuse voix divine s'éleva à nouveau.
Cette nuit, tu enfanteras
D'un fardeau divin, toi, Miara.
Il sera de ma propre engeance
Et, pour prix de ton existence
Et de ton si noble service,
Je te bénis, toi et ton fils.
Une lumière jaillit de l'autel, se répandit rapidement dans le sol, et d'un éclat immense, elle emplit bientôt tout l'espace du ciel. La jeune fille au sang si pur et si noble sentit une chaleur incroyable, mais terriblement agréable, la chauffer de l'intérieur, une lueur l'entourer, brillant de plus en plus. Elle sentit la lumière divine du dieu pénétrer dans son corps, chaude, calme, rassurante... divine. Son être se scindait déja en deux. Son âme, s'élevant doucement, baignée de la lumière divine, rejoint avec le dieu soleil les cieux, patrie des âmes pures.
On dit que le lendemain, un enfant tout juste né, beau comme la plus pure lumière, était couché dans des feuilles fraîches et précieuses, en raison de leur rareté et leurs vertus nobles, une lyre d emanufacture inconnue à côté de lui.
Le nouveau-né fut donc receuilli et élevé par la famille de sa mère, qui était l'une des quatre familles les plus importantes dans la plus ancienne caste des plus nobles races elfiques du vieux continent : la noblesse archaënne. On lui donna le nom de Moebius, "celui qui éclaire", en raison du jour et du lieu spectaculaire de sa naissance : né le jour même de la si fameuse célébration du terme de la révolution du soleil autour du monde, retrouvé près de l'emplacement du temple mystique d'Ankhus, et de sa beauté comparable à celle du jour.
Les années qui suivirent furent, pour Moebius, celles d'un jeune noble Andarien. Car ses "parents" ignorant le secret de sa naissance, n'avaient connaissance de son ascendance mi-elfique mi-divine. Instruit dans une école elfique pour l'étude de la magie, des arts elfiques et de l'histoire de leur race et du continent, Moebius eut, jusqu'à l'âge de 12 ans, les enseignements d'un jeune noble elfique. Il avait déja un professeul personnel de musique et de philosophie. D'un naturel confiant, et d'une curiosité intellectuellegrandissante, naïf, et empreint d'une gentillesse à la fois noble et convaincue, à l'âge de 12 ans déja, il était apprécié d'énormément d'elfes, principalement des nobles, qui ne laissaient pas de désirer d'en faire leur gendre.
Il étudie les arts, la philosophie, les arcanes magiques antiques, la magie traditionnelle, le comportement en société, qu'un jeune elfe d'ascendance noble, qui plus est dans son cas où l'exceptionnelle pureté du sang tient à de sobligations contraignantes, doit adopter.
Dès cet âge, sa préférence se porte do'rs et déja sur les arts, et plus particulièrement sur la musique et la philosophie. Apprenant rapidement les arcanes magiques, la physique elfique, les sciences, son esprit ne se contenta bientôt plus du savoir et des connaissances qu'on pouvait lui offrir : il voulait autre chose... quelque chose de supérieur. Quelque chose qu'il ne concevait pas encore.
Combien de fois, Ô Moebius t'es tu arrêté, au milieu de la foule, seul, te demandant en ton sein ce que personne n'osait se demander, t'interrogeant sur ces choses célestes dont aucun mortel ne se souciait. Combien de fois t'es-tu promené seul, errant dans les bois, accompagné de ta seule lyre, chantant la vie et ses mystères, la souffrance de l'existence, ah ! Que ne t'était-il permis alos de recevoir ces indices à tant de questions sans réponse.
De sa lyre il charmait les hommes comme les bêtes, et on dit même que de son chant vibrant les objets inanimés eux-mêmes ne restaient pas indifférents à son chant divin.
Ce fut à cette époque, alors qu'il avait 15 ans, qu'il rencontra une jeune elfe, noble d'une famille d'ascendance moins haute que la sienne, aussi belle qu'une elfe pouvait l'être, aux yeux clairs, au visage d'une pureté blanche admirable, dont la longue chevelure blonde, ceinte d'une couronne de lys blancs, cascadait sur ses épaules pour tomber élégamment dans son dos, telle une gerbe de paille d'or. Lui était assis sur un rocher, ce jour, respirant l'air frais des bois et contemplant la nature mystérieuse qui l'entourait, Moebius, faisant vibrer les cordes de sa lyre, accompagné du chant des oiseaux perchés sur les cimes des arbres alentours. Devant ce concert de la nature, centré autour du jeune demi-elfe, la jeune fille s'arrête, et, subjuguée par la beauté rayonnante du jeune elfe, quasi divine, et par son chant si vibrant, si puissance, si envoûtant enfin, elle reste plantée là, à admirer de loin cette scène à la fois si parfaite et si singulière.
La fin de la journée approchant à grand pas, elle était toujours là, à écouter, comme prise de transe, le jeune homme parcourir de ses doigts agiles les cordes d'argent de sa lyre divine.
Lorsqu'enfin il s'arrêta, il rouvrit lentement ses yeux d'or, qui se posèrent instantanément sur la jeune noble, qui l'observait de loin. Ainsi il l'invita à venir à ses côtés, pour ce soir.
Ils se virent souvent, et la jeune fille amoureuse eut beau faire tous ses efforts, malgré sa très grande beauté et les nombreuses qualités qu'elle possédait : jamais le coeur du jeune elfe navait pu s'attacher à quelqu'un, ce qui finit par la désespérer totalement.
Vint le jour où Moebius dut partir, pour achever sa formation de noble de la plus haute noblesse de la plus ancienne caste des plus antiques races nobles elfiques de l'Andara. Sa famille lui indiqua de se rendre à l'ancien royaume de Meltalas, qui avait depuis longtemps périclité, et, durant son long déclin, avait tout de même conservé des vestiges de l'ancienne puissance qu'il était autrefois. D'après les dires de son précepteur d'histoire du continent de l'Andara, cette ancienne puissance royale, autrefois primordiale dans les influences politiques humaines, portait maintenant le nom de Maïka, et avait été témoins de la naissance de plus petites villes regroupées autour d'elles, comme Sanalia, ou Myst, anciennes contrées du vaste royaume de Meltalas.
Pour ce faire ; se rendre à Maïka, il devait prendre un navire de son choix, à la seule restriction qu'il ne devait pas être elfique. La raison en était simple : s'il prenait un navire elfique pour voyager, la si haute noblesse et la légendaire pureté de son sang lui aurait valu d'être servit comme un roi, avec des honneurs immensément grands et commodes. Et cependant ce voyage aurait ainsi perdu de son sens : il n'aurait pas été initiatique. D'autre part, en prenant un navire d'une autre race, il aurait le temps, dans la durée du voyage, d'observer et d'apprendre en pratique, comment vivent, agissent et travaillent les races moins "nobles".
Mar 28 Nov - 21:38
