L'arrivée en ville du sombre guerrier

[Pour ceux qui ne sont pas habitués à mon rp, je précise qu'au départ on sait peu de choses de mes personnages, et que certains aspects de sa personnalité, flash back, leitmotiv vont expliquer certaines de ses acitons, passé, but... donc si vous ne comprenez pas tout c'est normal ]

Kôsuke était assis dans un fauteuil de pierre sombre, portant une coupelle de sake à sa bouche.
L'ombre reignante dans la pièce cachait une bonne partie de son visage : seuls deux yeux brillants d'un gris profond se détachaient de ce corps blanc oscurcis par l'absence de lumoinosité, et ce manteau noir, recouvrant une armure au reflet noir.
Il reposa la coupelle avec grâce, et regarda à nouveau par la fenêtre.
Un long moment lentement écoulé... De longues heures rendues plus interminables encore par l'absence de ceux qui sont chers à un coeur... la mort, maintenant, n'était plus quelque cohose qui effrayait Kôsuke, au contraire, il semblait plus s'y complaire que dans le monde des vivants.
Kôsuke comptait encore les minutes, seul dans le hall désert du château abandonné, son verre vide posé sur la froide et large table de pierre tandis qu'il gardait sans bouger son regard de fleuve endormi qu'on pouvait voir magnifiquement par la fenêtre.
A l'arrivée bruyante d'un guerrier vêtu d'une armure noire simpliste, qui poussa les battants de la porte et s'agenouilla devant le mercenaire, il sursauta, tiré de sa torpeur par la surprise réelle de se découvrir un allié encore en vie.

"Sire Kôsuke, Kondô-sama vous informe que messire Tetsunosuke, revenu à peine d'un long et pénible sommeil, vous somme de vous rendre à Maïka pour le rencontrer.

"Très bien, j'y vais de ce pas. Tu peux disposer."

Le messager s'effaça devant la silhouette impressionnante du mercenaire qui se dirigea vers les portes de la salle où il était.
Les lourdes portes de fer s'ouvrirent pesamment, comme mues par une force invisible, et un guerrier à l'imposante stature franchit le seuil de la demeure d'un pas assuré.
Il balaya un instant les lieux du regard, peu désireux de briser le silence tranquille qui baignait la pièce sombre.
Noirs étaient les murs, tout comme noire était la couleur de l'armure aux reflets lunaires du jeune homme aux yeux gris. Avisant une table enchassée dans le sol dallé, le juge alla s'assoir avec la grâce et l'assurance paisible des grands prédateurs. Ses yeux clairs et lumineux tombèrent sur un portrait accroché au mur qui lui faisait face ; celui d'une femme, encore toute petite, qui souriait d'un air candide en enserrant la manche d'un homme qui devait être son père.
A la vue de l'air heureux qu'arborait cette enfant aux cheveux sombres, une autre figure vint hanter les pensées du calme Dragon aux cheveux de sable ; celle d'une jeune fille au visage froid, aux pensées impénétrable et au coeur si inaccessible qu'il semblait avoir disparu en même temps que sa joie enfantine.
Longtemps plongé dans des pensées secrètes et mélancoliques, le solitaire guerrier au surplis de ténèbres ne put que se résoudre à attendre l'appel de cette quête et si puissante à laquelle il avait voué toute son existence... et il combattrait pour elle...
Attelant sa monture, Kôsuke la monta, se cala dans ses étriers, et éperonna son destrier, galoppant à bonne allure vers Maïka.

Un bruit sourd et un léger tremblement parvint aux oreilles d'un cerf qui, marchant silencieusement dans les bois à la lueur des rayons de l'aurore, semblait inattentif à ce qui l'entourait. Face à ce vacarme qui se rapprochait de plus en plus vite, il s'enfuit en bondissant folâtrement.
Quelques secondes où était le cerf auparavant, arriva un jeune homme sombre, visiblement pressé, vêtu d'une armure noire, recouverte en partie par un long manteau noir qui battait dans son dos, contrastant peu avec ses longs cheveux ténébreux agités par la vitesse de la course.
Sa monture était différente de celle du commun des mortels. Ses dents étaient plus pointues, et la présence de créatures étranges ne l'effrayait pas. Ses yeux rougeoyaient ddans les ténèbres des désolations du chaos. Le poil de la bête était étrangement sombre, et sa crinière, noire comme la nuit, semblait en accord avec le style d'équipement de son maître. Sa langue, rèche comme du papier de verre, était longue et fourchue. Le destrier du sombre chevalier n'était jamais fatigué. Plus rapide et plus fort que les montures humaines, il restait debout, immobile et silencieux lorsque son maître ne le faisait pas galoper. De sombres murmures semblaient s'échapper de la bête, lorsqu'elle vous fixait avec ses yeux rouge-sang.

Alors que le soleil commençait tout juste à réchauffer la surface du sol de ses rayons, et que les fugitives lueurs de l'aurore éclairaient à peine les façades sombres des maisons du quartier commerçant, une silhouette rapide et sombre chevauchait à travers les rues, dont les volets encore fermés ne semblaient pas prêts de s'ouvrir... peut-être dans quelques dizaines de minutes. Sur son passage, les quelques chats errants fuyaient la queue entre les jambes. Renversant des étalages vides dans la petite ruelle, le cavalier la traversa à toute allure, et arriva au bout, sans s'arrêter, continua sa course effreinée ainsi à travers la grand-place, qui, anormalement vide, laissait supposer que, dans quelques heures, une activité débordante allait avoir lieu ici.
Sur ses traces, des taches de sang restaient, seuls témoins du passage de l'être mystérieux qui chevauchait frénétiquement à travers la nuit déclinante. Alors qu'il passait les portes de la ville, chevauchant frénétiquement, les paysans se retournaient sur le passage du jeune mercenaire.
Lorsque cette apparition subite eut disparu, les regards se portèrent vers la porte battante de la bâtisse de laquelle l'homme en noir avait sauté. Personne sur le perron... quel singulière matinée !
Pendant ce temps, Kôsuke chevauchait vers les sorties de la ville. Quelques villageois affirmèrent avoir vu la mort passer, renversant des étalages de fruits ou de victuailles diverses, d'autres prétendirent avoir vu un sombre cavalier à l'armure noire resplendissante, vêtu d'un manteau aussi noir que la nuit, les longs cheveux sombres flottant au vent, et d'autres encore, jurèrent avoir vu un beau jeune homme, aux cheveux noirs, poursuivre à cheval à travers les rues quelque chose qu'ils ignoraient. Qui avait raison, qui avait tort... il était difficile de le déterminer. Peut-être tous à la fois ?
Ainsi se finit cette singulière matinée, où le sombre cavalier avait disparu de la ville aussi mystérieusement qu'il y était entré.
Avant même que sa monture eut arrêté sa course, il sauta de ses étriers, pour se retrouver les deux pieds fermement ancrés à terre. Là, il contempla un instant l'infime parcelle lumineuse qui pointait à l'horizon. Combien il avait oublié la chaleur de l'astre des mortels. Combien il était nostalgique à la pensée de sa vie...
Mais aussi noire était la nuit, aussi noire était l'existance humaine. Peut-être regrettait-il, peut-être pas...

Il fallait qu'il attende Tetsunosuke... et en attendant, peu importe ce qu'il ferait, il avait du temps à tuer... Il leva son visage au ciel, et cntempla le lever de l'aube, pensivement.

[[HRP: wah! j'adore ton post Kôsuke, t'est un habitué du RPG hein? ^_^
J'ai pas pu m'empêcher de répondre ><]

*Quelque chose attira l'attention de Linshen. Quelque chose, ou plutôt quelqu'un.
Un cavalier dont la monture sombre aux déplacements rapides était passé tel une ombre dans les ruelles de la ville. Cette personne donnait froid dans le dos. Néenmoins, curieuse comme jamais, la jeune femme qui revenait de quelques courses voulut aller à sa rencontre.*

- Quel étrange personnage. *mumura-t-elle, ne se parlant plus qu'à elle même.*

*Elle s'était arrêté net au passage du cavalier, se retournant l'air presque étonnée. Le soleil pointait le bout de son nez à présent, la journée venait de commencer.
Cette dernière se mit à grimper sur les toits furtivement, pour gagner du terrain. Elle finit par s'aperçevoir qu'aux abords de la ville, non loin de là, se tenait cet homme, regardant nostalgiquement le magnifique levé du soleil.

Pourquoi Linshen l'avait-elle suivit de ce fait? elle même n'en était plus trés sûre. Curiosité? c'était fort probable.
Celle ci sauta à terre, ne préfèrant pas avancer plus. Observant la personne vetu de noir, reffletant surement sa personnalité.
Les tons rose, violets, bleu qu'offrait l'aube était une distraction suffisante. Elle souria finalement.
Ce cavalier avait l'air tout bonnement obscur, froid mais paraissait simplement mystérieux aux yeux de Linshen.

Il est vrai qu'elle n'avait jamais vu de tel personnage auparavent. Son cheval pour le moins "inquiètant" mais la jeune femme regarda comme si cela était une pure normalité, l'air calme et bizarement optimiste.

Cette dernière tourna le pas silencieusement, ne tenant pas à se faire trop remarquer. Sa démarche était élégante, douce et légère, digne d'une ninja.*

[hrp] C'est vrai que ça donne envie de répondre! et moi qui m'étais jurer de pas répondre.. -_-[/hrp]

*Le solei n'étais pas encore levé. Il s'en fallait bien d'une heure, si ce n'est plus... Riovas était sur le pas de sa porte, et avait fait attention à ne pas réveiller sa collocatrice. Doucement, elle referma la porte. Aussitôt, Srill bondit hors de l'amulette. SAns un bruit, l'elfe et sa panthère-âme se mirent en marche.*

on va où?

Je ne sais pas... là où nos jambes nous mènerons...

*Elles arrivèrent bientôt à Maïka. Tout était silencieux. La ville dormait encore même les animaux ne faisaient pas un bruit... Puis, au fur et à mesure, Maïka se réveilla...
Les commerçant se préparaient à une journée de travail, les chats s'étiraient, les chiens commencèrent à aboyer.
Un autre bruit se distinga. Un galop effreiné. Un cavalier passa, sans se soucier ni des gens, ni des animaux, ni de rien, d'ailleurs... Riovas le suivit des yeux.*

Il a pas l'air sympatique... il est même inquiétant...Viens Srill.. on le suit...

*la panthère grogna. Elle sentait le danger qu'était cet homme. Et Riovas devait le savoir aussi.. alors pourquoi y aller?*

Pour savoir ce qu'il va faire, ou ne pas faire... viens!

*Riovas se mit à sa poursuite.
Plus aucun bruit dans la ville, plus de bruit de galop, plus rien...*

Il est sortit de la ville... son odeur est de plus en plus forte, mais elle est trop loin, hors de la ville, Riovas...

*Riovas se dépêcha de sortir de Maïka.

Elle le vit, là, debout, près de son cheval magnique, inquiétant, dans le lever du jour. Il était comme une ombre chinoise dessinée sur le soleil. Droit, fier, inquiétant.

Riovas se tint à l'écart, sans pour autant le quitter des yeux. Peur. Oui, il faisait peur...*

[Merci Lishen, content que mon post te plaise
Tiens Riovas, t'as fini par répondre :b]


Non loin de la grande porte du côté est de la ville, le soleil continuait sa progression dans les pâles lueurs orangées de l'aube, laissant filtrer paresseusement ses rayons à travers les quelques nuages qui semblaient s'étaler laiteusement et discrètement.
Le visage illuminé par ces lueurs dansantes et encore incertaines, le jeune homme dut plisser les yeux pour persister en la contemplation de ce paysage d'une nostalgie si profonde... impassible même en les moments de pire détresse, il n'en était pas moins ému quand il le fallait. Et la magnificence de ce paysage évoquait en lui des souvenirs ambiguës.
Rapidement, l'oreille droite du jeune mercenaire se dressa imperceptiblement : un frôlement derrière lui avait attiré son attention. Sans se retourner, il essaya d'analyser la nature et l'origine de ce bruit. Bien qu'il dut se résoudre à abandonner ce petit jeu de devinettes, il put en conclure que, vu l'application en tout cas que mettait son émetteur à le dissimuler, que lui-même avec ses sens aiguisés avait du mal à percevoir, il devait s'agir d'un humain, et même d'un humain capable de dissimulation... chasseur, voleur, assassin, espion, traqueur... les possibilités étaient multiples. Bien qu'à la vérité, il se foutait royalement de qui pouvait bien passer alentour, comme il n'avait de toute manière rien d'autre à faire qu'attendre, il se retourna, et vit une silhouette agile, non exempte de grâce, se mouvoir silencieusement à travers les feuillages.

*Un shinobi... ?*

Peu désireux d'avoir à se déplacer pour contempler le visage de la fille à la jolie chevelure qui marchait, il retourna à la contemplation du ciel orangé, lorsqu'une autre ombre attira son attention. Cette fois, elle était immobile. Levant, stoïque, un regard imperturbable vers la silhouette, il apperçu une femme accompagnée d'un animal au pelage noir... sans doute un familier associé à une magicienne par un antique rituel. Ses yeux gris, magnifiques comme le lit d'un lac profond se posèrent sur le visage de la jeune sorcière, fixant le regard buté de cette dernière.
Il ne dit rien, ne bougea pas, mais, debout et immobile, regardant seulement, à la façon du lion qui repose, lent à bouger ses membres et prompt à tourner ses regards, il fixait avec une intense impressoin perçante la fille en face de lui, bien que en hauteur et relativement loin. Un jeu de regard tacite... ? Non, puisque celui du sombre mercenaire était aussi fixe et pénétrant qu'une lame... d'ailleurs, à considérer l'intensité de ces yeux perçants, qui sondaient, comme pénétrant au plus profond de l'âme de la magicienne, d'aucuns pourraient s'étonner, se demandant si réellement était-ce la longue lame sombre qui pendait au flanc gauche du mystérieux guerrier, ou son regard aussi pénétrant que terrible... à quoi l'on pourrait répondre que si bien sa lame tranche la chair, tel son regard balafrait l'esprit. Si tant est qu'il y eût une quelconque agressivité dans ce regard neutre mais si pénétrant...

Ainsi occupé de cet observateur en hauteur par rapport à lui, position des prédateurs, son esprit était néanmoins occupé de la silhouette furtive qu'il n'avait pu déceler totalement par ses yeux, tout à l'heure.

[hrp] je sais pas ce qui se passe mais bon [/hrp]

*Yggdrasill vue du ciel un rayon noir
*[pense] qu'est ce que sa peut bien etre?[/pense]

*soudain il vit une ombre malefique
*eclairais par le rayon il se cachat les yeux et dit:

Qui est tu est que fait tu ici?
[pense] ce n'est pas normal sa...[pense]
Repond!!
Que fait tu ici!!

* un Rayon plus sombre encore jallit de la personne!!

Hey Qui est Tu!!
Repond!!!

*soudain Yggdrasill sortit ses griffe et ses ailes!!

[thechnique]Rejet!![/thechnique]

*un rayon blanc intense arivas du sceaux noir!!

Repond!!!!!

*Linshen était repartie dans la ville, pensive. Elle s'était finalement arrêtée entre-temps au hall des missions, histoire d'y jeter un coup d'oeil, elle avait à présent le temps.
Regardant une des listes, celle ci eu une idée derrière la tête, elle retourna sur ses pas et courrut à toute allure prenant des racourcis, se demandant si la sombre personne était toujours restée au même endroit.

Voila que le soleil était à présent plus haut dans le ciel et que la ninja foncait tout droit, arrivant à présent à la sortie.
Pourquoi était-elle revenue? pour la simple et bonne raison qu'elle avait besoin d'une aide pour une certaine mission et qu'elle pensait avoir trouvé le partenaire idéal. Cela lui permettrait de faire plus ample connaissance avec le cavalier.

Cette dernière arriva discrettement, silencieuse, cherchant à se fondre avec le décor mais ne désirant pas se cacher cette fois. Elle avanca surement, se demandant bien quel pourait être la réaction de cet homme.
La présence d'un chasseur attira son attention. Elle devina que ses intentions n'étaient pas mauvaises, ne levant pas les yeux et restant avec un air insousciant et naïf, elle prit la parole d'un ton calme;

- Bien le bonjour, j'espère que je ne vous dérange pas.

*La jeune femme souria naturellement et poursuivit, avançant toujours jusqu'à se mettre assez proche.*

- Je ne me suis pas présentée mais, je m'appelle Linshen, enchantée.

*Etrangement confiante, elle lui souria, s'arrêta et tourna la tête vers le ciel, ne préfèrant pas insister sur le regard.
Comment réagirait-il? Linshen parraissait tellement sûre d'elle même qu'on pouvait effectivement se demander si elle était tout bonnement naïve et si elle suivait ses instincts...
Elle abrégea et lui épargna tout un discours afin d'entrer au vif du sujet.*

- J'étais sur le point de partir en mission mais, il semblerait qu'un problème s'impose...

*La femme tourna son visage souriant et le regarda de ses yeux captivants.*

- J'aurai besoin d'un partenaire... et il semblerait que je l'ai trouvé.

*Elle s'imposa, ne sachant pas vraiment comment il le prendrait.*

- Vous acceptez?

[Nan... nan desu ka ôO t'es pas tout à fait dans le coup là. J'ai pas compris ton post, mais si c'est à moi que tu t'attaques, tu vas le regretter hin hin hin
Bon je ne fais que suivre la mentalité de mon personnage, désolé Yggdrasill ]

Sans quitter la magicienne postée en hauteur par rapport à lui, Kôsuke leva un bras, déviant nonchalemment la salve d'énergie dégagée par le nouvel arrivant, qui alla s'écraser un peu plus loin.
Sans regarder l'être qui s'était attaqué à lui, Kôsuke quitta des yeux la sorcière sur la colline, pour voir arriver, avant qu'il n'ait eu le temps de réagir, une jeune fille apparemment shinobi, qui devait être celle qu'il avait entre apperçu tout à l'heure.

Le mystérieux mercenaire regarda tour à tour les personnes présentes. Son regard ne se posa que quelques secondes sur celui qui l'avait attaqué, qui semblait complètement... perdu. Une légère rancune pouvait se lire dans les yeux de l'homme aux longs cheveux noirs.
Alors il regarda l’Autre arrivant, son allure lui était familière.
Alors il observa le visage de la jeune fille, et se mit à parler à Yggdrasil, dédaignant le regarder :

Je crois discerner en toi la Puissance du chaos... tu dois donc être un humain, réputé pour être parmi les plus faibles et les plus vaniteux du monde des vivants...

Ce dernier mot avait été prononcés avec une certaine rancœur, il semblait déplaire à l’inconnu. Son regard toujours doux et posé, il posa à nouveaux les yeux sur l'homme qui l'avait attaqué :

Si tu es un Serviteur de l'ombre, retire-toi. Je n'ai que faire d'êtres vils qui attaquent les autres par plaisir.

Kôsuke l’observa une nouvelle fois de son regard perçant, un léger sourire venait de se dessiner sur ses lèvres. Alors le sombre guerrier ferma les yeux, ne prenant la peine de regarder cette abomination de paysan violent, et répondit d’un ton doux et direct à la fois :

Tu sembles fier de cette dite "force," avec laquelle tu m'as attaqué par derrière... je ne me trompe pas ? Alors que celle-ci démontre bien votre infériorité, obligé d'en venir aux armes et s'unir au mal pour pouvoir subsister en cette Terre… Permets moi de sourire, il n’y aucun Honneur à combattre d'autres hommes.
Aussi peut-être voudras-tu t'associer avec un tiers, pour parvenir à me vaincre. Mais retiens que chaque pays, chaque armée possède des Idéaux bien différents, et dans une association telle que la votre il y aura forcément un Dominant et un Dominé, telle est la nature humaine qui force l’Homme à vouloir diriger, à vouloir commander…

Alors le mercenaire rouvrit les yeux, mais le regard ne se posa pas sur le paysan. En effet, celui-ci se porta sur la jeune ninja qui venait d'arriver.

Jeune fille, comme tu peux le voir, la présence hostile de ces "Guerriers" ne peut inciter que la pitié et le sarcasme… Les temps ont bien changés. Il est temps pour nous de nous retirer, si tel est ton souhait.

D’un pas doux et léger, le sombre mercenaire s’avança vers la dénommée Lishen. Son regard perçant se posa sur elle, ses yeux aux couleurs des enfers semblaient fouiller l'esprit de la jeune fille, qui lui souriait. Après quelques minutes d’observation, Kôsuke, utilisant pour la première fois le nom de son interlocutrice, avec une légère hésitation, rompit enfin le silence pesant :

Je te suis, Lishen, allons remplir la quête que tu voudras.

*Riovas avait tout suivit et s'approcha du mercenaire, pas loin de la ninja, Lishen.*

Tu es un mercenaire, n'est ce pas? Qu'elle violence...

*elle le regardait avec calme, même si les yeux de l'homme en face d'elle étaient plus froid et plus tranchants qu'une bonne lame.

(en tapage!! pas fini.. internat!! ^^ gomen!)

[ hey j'ai eu mal moi lol ^^]

*apres s'etre fait(defoncer) par le mercenaire*
[pense] qui sa peut bien etre[/pense]

Hey toi ....! Faut jamais sous-estimée un adversaire!!
*soudain une armure apparut*

apres l'avoir mis yggdrasilll sentit a l'interieur de l'armure (bizar^^) le vent soufflet...

Que ce passse t'il...
*une deferlante de sable arrivat *
[mais j'avais tout prevu^^... TADA!!]
un bouclier noir apparut pour aider yggdrasill

c'etais Yuan son compagnons...
Yuan: Qui est tu Toi!!
Le mercenaire: Moi vaut pas mieux que tu le sache...
Yggdrasill: c'est ce qu'on verra [thechnique]Sceaux Noir![/thechnique]
*soudain un sceau grand telement grand qu'il entourait toute la ville, apparut!!*
Yggdrasill: je te l'ai deja dis : Ne jamais sous estimée son adversaire!!

*UN rayon nir apparut vers Le mercenaire , ne comprenant rien le mercenaire sauta*
Yuan: [murmure] bien jouer yggdrasill[/murmure]
Une deferlante de sable comme celle de tout a l'heure apparut emportant le mercenaire loin..loin...loin...

Yuan: hum...
Yggdrasill: aller on rentre c'etais qu'un bouffon de foire...

[Mais mais mais... t'es un violent toi XD
Hum bon déja je vois pas pourquoi tu m'attaques d'emblée alors qu'on se connaît pas... et deuxièmement j'ai dévié ta première attaque, je te l'ai pas renvoyée.]


Tu es un mercenaire, n'est ce pas? Qu'elle violence...

Kôsuke, qui était sur le point de partir avec Lishen, se retourna. Violence... il n'en avait fait aucune preuve pour le moment. Mais que lui importaient les sarcasmes de cette femme ? Il n'avait aucune envie de se défendre maintenant, ni de se battre.

....

Mais alors que Riovas prononçait ses paroles, l'énergumène de tout à l'heure lui porta une deuxième attaque dans le dos, bien plus puissante cette fois-ci. C'était pousser trop loin l'impétuosité.
Sentant qu'il ne pourrait cette fois parrer l'attaque avec un simple revers de main, il bondit avec une agilité et une rapidité insoupçonnée, évitant ainsi une rafale de sable qui aurait pu lui être définitivement dangereuse. Alors que me sable terminait ses ravages derrière Kôsuke, Riovas et Lishen reculèrent d'un pas.
Les yeux froids du mercenaire quittèrent ceux de Riovas, pour se poser sur ceux de Yggdrasill. Sa main gantée se posa noblement sur la garde de sa longue et fine lame qui reposait dans un fourreau noir comme l'ébène, pendant à son flanc gauche. Le fourreau lui-même était une oeuvre d'art, noir comme la nuit, de velours, surmonté de reliefs dorés, et parcouru, tout le long du cuir de la garde, de fils d'argent.
Alors, avec un ton rendu plus las encore par l'exaspération et l'indignation, Kôsuke soupira :

Je ne sais pas qui tu es, ni ce que tu veux. Toujours est-il que tu m'as attaqué deux fois de suite sans raison. J'ai fait montre de patience, en ignorant le premier affront que tu m'as fait. Cette fois tu sembles déterminé à m'attaquer sérieusement.

Les yeux gris du mystérieux mercenaire se posèrent sur ceux du paysan, et l'aura du guerrier sembla comme décuplée. C'est avec un charisme non exmpt de charme, que le jeune homme prononça les quelques paroles qui suivirent :

Qui que tu sois, gueux, va-t-en d'ici rapidement. Ta vue même m'insupporte, et ma lame n'est pas faite pour tuer les faibles. En conséquence, je te laisse une deuxième chance de fuir. Maintenant, baisse ton arme.

Kôsuke se passa une main dans les cheveux.

Fais marche arrière. Il y a dans sa vie, des adversaires que l'on ne peut affronter. Le souffle d ela vie est précieux et vagabond. Ne gâche pas la tienne. Tes mains rustres et appeurées n'ont pas connu le véritable mal. Elles ne méritent pas de rester immobiles.

Il restèrent là, à se regarder dans les yeux.
Yggdrasil bouilllant de rage et de colère, dont les bras tremblaient de fureur. Et Kôsuke, calme et serein, impassible.
Le vent souffla, la nuit commençait à tomber. Demain, la terre serait-elle rouge de sang ?

[mdr Yggdrasill ><]

Linshen avait observé la scène d'un air neutre, regardant les fait et gestes des deux individus, s'éloignant des attaques lorsqu'elle furent trop près. Elle ne supporta pas cette ambiance, bien que satisfaite et soulagée de la réponce de cet homme, dont elle ne savait toujours pas le nom.
Elle reprit son air optimiste et essaya de trouver un moyen de leur faire baisser les armes. Se plaçant au centre, elle parla à Yggdrasill avec une volontée et une patience résistante, souriant agréablement à celui ci, n'ayant pas remarqué l'autre homme étrange qui avait fait son apparition soudainement aux propos aussi incompréhensibles que lui. Néenmoins, le nom de "Yggdrasill" n'échappa pas aux oreilles de la jeune femme.

- Yggdrasill n'es-ce pas? voyons, cessons ces querelles inutiles tu veut bien?

*Elle prolongea son regard doux avant de se retourner vers la prénommée Riovas.
La ninja poursuivit, ne préfèrant pas que cela ce termine en désastre.*

- Eh bien, eh bien, il est inutile de dire de telles choses...

*Elle souria instinctivement.

- On dirait que son emploi du temps ne réponds pas à vos attentes... *ajouta-t-elle d'un ton ironique, se retournant vers Kôsuke.*

- N'es-ce pas?

*L'humaine ne préfèra pas attendre les personnes répondre, qui sait comment ils le prendraient. Elle s'empressa de les saluer.*

- Sur ce, je vous souhaite de passer une agréable journée.

[Stagnation d'inspi... j'espère que sa suffira >_<]

[ hey je suis pas n'importe qui laisse place au nouveau venue le veillard ><Dxd]

*regardant la jeune fille*

Qu'elle est belle...

Hey toi !! Kao c'est bien sa?

[pense]hihi je l'enballe et jlui regle son compte au vieux...[/pense]

Viens avec moi!!
Enfin.. euh..euh.. Viens jte dis!!


*changeant de regard* Hey toi laisse moi un moment...

*prend sa bouteille de sakee*

euh... hum.... huc! huc! kessssstu mveux touéééé!!!

tvas sssssouffffrirrrrr!!

*lanceant des coup irregulier*

huc!! huc!! viens la....

*regardant la fille!!*

wahouhhh
*allat pres de la fille et l'embrassa [lol xdd (j'ai rien trouver de mieux quand on est sous) lol ]

k.o de fatigue il prenat une autre bouteille d'eau de vie..
Meurs!!

\/sa vas barder\/

invocation!!

le terrible roi des ombre!!!

[sceaux] Thechnique du sceaux noir!![/sceaux]

double punch noir!!
quadruple punch noir!!
huituple punch noir!!
Hexa punch noir!!!!!!

apres avoir gaspiller son energie...[lol]
je vais te...

*tombas dans les genoux de la jeune Kao.... *

'Arahan :Evite l'abus d'émoticones et de Kaos , ils ne doivent etre utilisés seulement pour décrire une expression en particulier ....)

( desoler je ne le ferais plus....)

[Bon désolé Yggdrasill, mais en plus de m'attaquer sans raison (bon ça ça passe encore), tu pourrais faire preuve de plus de respect envers Kao... car franchement ton action était déplacée, tout comme ton post.
Petit ps : mon personnage est pas vieux, contrairement à ce que pourrait faire penser sa façon de parler, car il a que 17 ans >.<U ]


Kôsuke esquiva avec lassitude les attaques répétées de son adversaire, aussi absurdes qu'étonnantes. Pourquoi se faisait-il attaquer pour avoir contemplé le lever de l'aube ? Pourquoi cet homme qui venait à peine d'arriver se permettait-il des actes blessants envers une fille qu'il ne connaissait pas ? Loin de se poser ces questions, Kôsuke regarda un instant l'urluberlu foncer comme un demeuré sur lui, se contentant de s'écarter d'un pas, laissant l'autre, entraîné par son propre élan, se ramasser lourdement par terre.
Laissant son envie de bousiller l'intrus, qui lui avait suffisamment démontré combien il était indigne d'être son adversaire, il se retourna vers Lishen, avec un air qui montrait bien l'ennui que lui procurait la situation.

J'espère que cet "homme" n'est pas une de tes connaissances...

Puis, ne pouvant cacher un certain intérêt que lui inspirait le ninja en face de lui, si habile à se dissimuler, même à ses sens exceptionnels, un demi-sourire se dessina sur le visage du jeune homme.

Allons-y.


[Yggdrasill, je te préviens d'emblée que ti tu repostes dans ce topic pour y faire n'importe quoi j'ignorerai tout simplement ton post]

ce poste n'est pas dans l'hystoire:

ecoute moi bien ne fait pas le mec...
tu m'sort tes truck la

tsais koi jmens fous de ton poste ridicul si tu m'envoie un mp pour sa c'est vraiment con (pour etre poli)

t'es qu'un boulet flooder dans un mp

espece de boulet

ps: je demanderais de me suprimmer de ce forum a la con merci...

Arahan :Tu est gentil et tu évite de genre de chose .Si tu n'aime pas ce forum , alors il ne fallait pas t'inscrire .Et puis ridicule pour un telle poste comme le sien c'est vraiment dépassé .Moi meme je n'y arriverai pas de sitot .Enfin si tu veux injurier , il y a les mps .Encore une erreur comme sa et tu aura un avertissement .

humm.. desoler arahan
desoler kôsuke

Dans l'obscurité épaisse de la nuit, des bruits de sabot retentirent dans les rues pavées de la ville, qui semblait endormie.
Débouchant enfin sur la grande place marchande du centre-ville, Kôsuke sauta de son cheval avant même que ce dernier ne se soit réellement arrêté. Au contact de ses pieds frappant le sol, le jeune homme grimaça de douleur : ses blessures ne s'étaient pas vraiment refermées... et il était douloureux pour lui de se mouvoir dans ses conditions.
Se passant une main dans les cheveux, le jeune homme soupira. Quand allait-il venir, ce Tetsunosuke qu'il était sensé attendre ? Kondô lui avait demandé de se rendre ici pour l'attendre à sa place, lui, étant occupé sur un autre front. Mais Kôsuke savait que Tetsunosuke avait la fâcheuse habitude d'arriver régulièrement en retard à ses rendez-vous.

Se retournant, le seigneur mercenaire apperçut une silhouette adossée conter un mur, les bras croisés, un turban voilant la quasi intégralité de sa tête, à l'exception de ses yeux luisants, qui semblaient d'un bleu pur, profond, comme un morceau du ciel azuré mélangé aux cieux sombres de la nuit.
De cette silhouette étrange, rien n'était à remarquer d'autre que son manteau noir long, semblabl à celui que portait Kôsuke. Un fin sourire en émergeait, comme teinté et de supériorité, et de légère satisfaction.

Cela faisait longtemps, Thanatos. Alors tu reviens enfin en ville... je ne savais pas que le juge sombre était devenu si sentimental.

A cette vision, un léger sourire du même type que celui qui "agrémentait" -si tant est qu'on pouvait attribuer ce terme à un sourire si odieusement confiant- le visage presque entièrement masqué de l'inconnu se dessina sur le visage du mercenaire.

Laethaé, cela faisait bien longtemps que je n'avais pas revu ton odieuse personne, et, à vrai dire, je ne m'en portais pas plus mal.

Il se retourna pour regarder de face l'homme adossé au mur, les bras croisé sous son long manteau noir, un sourire légèrement amical et sarcastique sur les lèvres.
Le sourire de l'être mystérieux s'aggrandit.

Tu n'as pas changé, Thanatos. Toujours aussi sombre et mystérieux... Taciturne et observateur, tu ne perds jamais de vue ton seul et unique objectif... c'est ça que j'aime chez toi. Bien que, si tu devais te rapprocher de sa concrétisation, je ferai bien entendu tout pour t'empêcher d'arriver à tes fins.

Bien que ces derniers mots étaient menaçants et lourds de sens, l'homme en noir partit d'un rire rauque.
Puis, se détachant lestement du mur, il s'avança d'un pas, et tandit une main gantée au juge noir.

Trêve de palabres... si tu es là, c'est que la froide main du destin t'a bien malmené, je me trompe ?

Ca se pourrait...

Regardant avec un air d'ironie la main qui lui était tendu, il dit d'un ton calme :

Qu'es-tu venu faire ici, toi qui as si subitement disparu, et qui reviens au moment où je m'apprête à continuer ma quête ? Ou plutôt, qu'est-ce qui a pu pousser un adepte des cultes du mystère comme toi à venir à la renconte de l'un de ceux qui domine la quasi intégralité des mercenaires du continent ?

Le sourire de l'homme redoubla.

Il est vrai que tu n'es pas homme à accepter une main tendue, ni à répondre à une question. J'avais oublié combien tu étais un être difficile à manipuler...
Pourtant, quelqu'un possède ce coeur si noble, à la fois si pur et si arrogant. Quelqu'un bien au-dessus des mortels... qu'a t-elle de plus que moi, je me le demande...

L'homme prononça ces dernièrs mots avec un air faussement affligé.
Le regard du chef mercenaire se fit plus perçant, et beaucoup plus froid. Le dénommé Laethaé avait sans doute intérêt à surveiller ses paroles, ou carrément la fermer, s'il ne voulait pas finir en steack saignant...
Ignorant ces paroles comme si elles n'avaient jamais existées, il reprit :

J'attends quelqu'un.

A nouveau, il fixa son interlocuteur de son regard profondément envoûtant.
Laethaé de regarda d'un air sarcastique.

Mhhh ?

J'attends quelqu'un que m'a demandé d'attendre Kondô.

Mhhhhhhhhh ?

J'attends Tetsunosuke, l'un des 4 seigneurs mercenaire.

Le dénommé Laethaé sourit.

Décidément, Thanatos, tu ne changeras jamais.

Je t'ai déja dit de ne plus m'appeller comme ça.

Allons...

L'homme rejeta son turban qui se défit, volant au vent et chutant par terre, dévoilant son visage aux yeux du chef mercenaire.

Ignore donc tu que je suis moi-même l'un des 4 dont les mercenaires ne prononcent pas le nom ? Laethaé, sombre exarque du culte de Baalk, également l'un des quatre seigneur mercenaires. En conséquence, j'attends, moi aussi, Tetsunosuke.

Kôsuke eut un rictus significatif.

Je suppose qu'un être comme toi, voué par essence au mystère, doit être plus à même de me donner la réponse que n'importe quel informateur

Un sourire malin se dessina à nouveau sur les lèvres de l'homme.

Ca se pourrait....

Voyant le regard à la fois lassé et amusé de son interlocuteur, l'inconnu en manteau noir reprit :

"Give and take".

....

Si tu veux quelque chose, il faut donner une compensation de valeur équivalente. File un truc.

Le noir mercenaire posa la main sur la lame de son épée.

Je n'ai rien à donner à des mortels : si tu ne parles pas, c'est ma lame qui te fera parler. Le choix est désormais tiens.

fyuuuh j'ai peurrr... ne me fixes pas avec ces yeux-là, Thanatos, ou tu vas me faire mourir.

Les sarcasmes et le manque de sérieux évident de Laethaé semblaient laisser de marbre le mercenaire qui, toujours aussi expressif dans le regard, semblait tout de même ennuyé par tant d'insolence.

Tu n'es pas d'humeur locace aujourd'hui, on dirait... bref... je ne te donnerai pas d'information gratuitement. Si tu n'as rien à me donner, tu vas devoir payer avec ton sang.

Prononçant ces paroles avec un sourire démesuré, l'homme encapuchonné, dont la seule partie anatomique visible était la bouche, avait l'air d'un parfait dément. La situation était extrêmement tendue entre les deux hommes, et, l'un, aussi orgeuilleux que dangereux, semblait tout aussi digne de méfiance que celui auquel il faisait face, cet être plus mystérieux peut-être que Thanatos lui-même...; du moins, dans son attitude. Ancien ami ou ancien ennemi... peut-être simple vieille relation du seigneur noir, il était terriblement dangereux de jouer ainsi avec la patience de Thanatos. Sans doute le savait-il, et il semblait s'amuser de ce rapport tendu.

Mon sang... ? Ne me fais pas rire, fidèle du culte de Baalk. Ce ne sont pas tes dérisoires menaces qui dirigeront ma conduite. Parle ou repose couché.

Fuh... force-moi donc à parler, jeune juge.

Le mot "jeune" acheva la discution. Un vent d'une envergure impressionnante fit claquer le long manteau noir de l'homme dans son dos.
L'heure n'était plus à la discution, maintenant. Il avait ce qu'il voulait : ni lui ni Thanatos n'allaient se dédire de cet affrontement, par pur orgeuil. C'était désormais le cri de la fièreté blessée et la vanité suprême qui allaient se heurter.

Alors nous sommes amenés à nous affronter à nouveau... ça va être intéressant.

Fuh...

Tirant lentement son arme de son fourreau, l'éclat noire de la lame blessa les yeux de l'inconnu, qui s'avança d'un pas, en tirant, de son côté, ses deux sabres mi-longs, en souriant démesurément.

Ca faisait longtemps que je n'avais plus vu l'éclat noir de ton sabre. Je suis curieux de voir la force légendaire qui t'a valu ton renom de guerrier parfait.

Fuh... parce-que tu te crois capable de survivre à mes attaques ?

Possible.... j'ai progressé, depuis notre dernière rencontre. Tu vas être surpris.

Alors.... subis mon courroux.

Retirant violamment son sabre de son fourreau, Thanatos s'élança vers son adversaire, et l'attaqua deux fois de son sabre.
L'inconnu esquiva les deux premiers coups, et en renvoya deux avec ses sabres, que Thanatos déjoua avec sa technique de l'orbe des ténèbres.
A ce moment, le juge des enfers bondit, et, profitant du moment où, emporté par son propre rejet, l'homme encapuchonné serait vulnérable.
La lame de Thanatos lacéra le dos de son adversaire, qui fit un pas en arrière en grimaçant de douleur.

Guwaaaah...

Le mercenaire regarda le sang rouge de l'inconnu couler sur le tranchant de sa lame, et l'abaissa avec une vitesse qui la fit émettre un sifflement, en tranchant l'air.

Tu devrais t'arrêter maintenant : celui qui sortira vainqueur de ce combat, c'est moi.

Son pied droit se décolla du sol, et Thanatos fondit à nouveau sur son adversaire, visant le milieu de son crâne. Il voulait carrément le trancher en deux.
Puis, réitérant l'opération, il enchaîna trois autres coups de sabres à une vitesse impressionnante.

Laethaé esquiva avec une certaine peine les deux premiers coups, puis concentra dans ses mains son énergie spirituelle. Vibrantes de concetration magique, elles se levèrent au ciel, et il dit d'un ton calme et orgeuilleux :

Celui de nous deux qui sera vaincu, Thanatos, n'est peut-être pas celui que tu crois.

Puis, abaissant ses mains, il envoya plusioeurs décharges puissantes d'énergie, qui projetèrent le mercenaire contre un mur.

(Foudres spirituelles : le fidèle du culte de Baalk invoque de puissantes foudrolles noires, qui s'abattent sur le terrain, infligeant de lourds dégâts de zone)

Alors que Kôsuke, sonné, comprenait ce qui se passait, le fidèle du culte de Baalk lança une incantation magique implorante :

Ô toi dont l'existence même est entourée de mystères. Toi, le père de toute ombre créatrice, accorde-moi ta force, en échange de ma vie.

(Offrande sacrificielle : Le prêtre de Baalk sacrifie une partie de sa vitalité et de son énergie spirituelle, et voit la faveur du dieu sombre décupler la puissance de ses armes.

Alors qu'il se relevait avec une lenteur due au choc de l'attaque magique, le chef mercenaire regarda l'air médusé l'ardeur de l'autre pour son dieu aller jusqu'à offrir sa propre vitalité en sacrifice.

...

Sans rien dire, il passa directement à l'assaut, empoignant fermement le manche de son arme, et envoyant directement un énorme coup de blade dans la face de l'inconnu encapuchonné dans son manteau noir, taché par son sang, dans le dos.

Laethaé esquiva une nouvelle fois l'attaque de Thanatos, et, pivotant sur lui-même, lui renvoya un puissant coup de ses deux sabres.

Tu ne me vaincras pas dans cet état, Kôsuke-san. Pour la bonne et simple raison que tu es déja blessé. Regarde-toi, tu peines à tenir ton arme. Je ne sais pas dans quel précédant combat on t'a infligé ces blessures, mais même si jusqu'à maintenant je n'a pas réussi à te toucher, tu ne tiendras pas longtemps ainsi, sans que tes anciennes blessures se rouvrent.
Puis, il concentra rapidement son énergie spirituelle dans la main gauche, et lança une nouvelle fois ses foudres spirituelles.

Mua ha ha ! Contemple le pouvoir que j'ai acquis.

Tirant ses deux katanas, il fit un bond en arrière, et se mit en garde. Alors que la fumée soulevée par l'explosion des foudres spirituelles se dissipait, Thanatos repparut alors, indemne, protégé une nouvelle fois par sa technique : l'orbe des ténèbres.
Kôsuke parra le coup de katana de Laethaé de justesse. Il fut projeté sur quelques centimètres sous la puissance de l'impact du coup.

Urghh... que...

Là, il vit les foudres spirituelles arriver sur lui. N'hésitant pas à utiliser son sort de l'orbe des ténèbres, le mercenaire en profita pour fondre sur son adversaire, et lui porter un rapide coup de sabre. Il enchaîna avec deux autres, puis fit un saut périlleux arrière, et se remit en garde serrée.

L'inconnu en manteau noir esquiva avec un saut périlleux les deux attaques au sabre de Thanatos. Et ce fut avec une agilité remarquable qu'il fit deux bonds rapides en arrière, et se remit dans une posture de garde née de l'expérience.

Thanatos, je vais te montrer des sorts dont tu ne soupçonnes même par l'existence.

Puis, tendant ses bras vers le ciel.

Ô divinité de l'ombre et des mystères, concède-moi ta force, je t'offre ma foi.

(Cercle du mana : Le lanceur du sort récupère sa réserve de mana telle qu'elle était au moment choisit, en échange d'une part de sa vitalité sacrifiée au dieu des mystères)

Ô grand dieu mystérieux des cieux cachés, donne-moi ta bénédiction, je te donnerai mon ardeur et ma foi.

(Prière à Baalk : La foi du guerrier portée en Balk se concrétise en un sacrifice de mana, brûlé intérieurement, en échange de la bénédiction du dieu, qui lui redonne une grande partie de sa vitalité.

Le combat était devenu sauvage. Les deux opposants frappaient d'estoc et de taille, se tournaient autour comme deux bêtes, prêtes à se jeter l'une sur l'autre au moindre mouvement de l'un des deux opposants.
Tout se déroulait extrêmement rapidement : en une fraction de seconde, un coup était déclenché, et une marge très restreinte de manoeuvre échouait à l'autre pour pouvoir parrer le coup. Ils sautaient, frappaient, bondissaient, couraient, chargeaient, frappaient encore... parfois les coups étaient évités, parfois les coups portaient.
Devant les yeux étonnés de Thanatos, le fidèle du culte de Baalk régénéra une partie de sa vitalité, et la quasi totalité de sa réserve magique.
Et là, contrairement à ce qu'on pouvait s'attendre, un demi-sourire se dessinna sur le visage habituellement inexpressif de Thanatos. Quant à Laethaé, il chargea son adversaire en souriant comme un malade.
Une fois encore, leurs deux armes s'entre-choquèrent, et furent mutuellement repoussées.

Fhhh... tu t'es amélioré, on dirait.

Toi aussi, Thanatos ;.)

Fhhh... tu fais erreur : ma force n'a pas changé. C'est toi qui ne discerne pas les grandeurs.

Ces mots prononcés, il fondit sur son adversaire, et lui porta à nouveau deux coups de sa longue et fine lame.
C'est en souriant comme un malade que Laethaé évita les deux coups de son adversaire. Ils sont incroyables. Alors que leur vie dépendait du fil de leur sabre, alors que leur vie était mise en jeu, et qu'elle frôlait la mort à chaque instant, ils s'amusent de ce combat.
Il bondit, et lança à nouveau ses foudres spirituelles sur Kôsuke.

Allez, crèèève !!

Parrant cette attaque avec son orbe des ténèbres, Kôsuke fonça sur Laethaé, et lui porta deux nouvelles attaques, dont une put être esquivée, mais l'autre trancha une bonne partie du muscle de la cuisse de l'inconnu en capuche.

Tu croyais m'avoir avec cette attaque si dérisoire.... fuh... je suis partagé entre affliction et risibilité. Quoi qu'il en soit, tu es laid. Disparais.

Fonçant sur l'homme en capuche, Kôsuke lui porta à nouveau deux coups, le plus rapidement qu'il le put, malgré ses blessures. Si Sitael ne l'avait pas préalablement soigné, il serait déja mort. Alors même qu'il combattait, et s'"amusait" avec Laethaé, les pensées du jeune homme aux longs cheveux noirs allaient à la jeune fille.
Un rire sonore s'éleva, résonnant dans la rue encore déserte en raison de l'heure trop matinale.

Je vois que tu t'excites sur els régénérations grâce aux prières de ton dieu... dans ce cas, je vais y aller directement : je vais tellement t'atomiser la tronche qu'il y aura plus rien à régénérer.

Thanatos s'élança, et envoya quatre attaques rapides à son adversaire.

Fuh...

Devant l'effroyable rapidité du mercenaire, Laethaé dut s'incliner. La lame de Thanatos lui slasha sa mère sévère mais alors total grave. Mais, sacrifiant sa jambe gauche et son bras droit, il put porter deux attaques à Thanatos, que ce dernier, à l'aide d'une maîtrise martiale irréprochable, put éviter de justesse.

C.... comment... ?

Quoi que blessé, l'homme encapuchonné dans son manteau noir, dont on ne voyait que la bouache, semblait s'amuser dans ce combat, comme quelqu'un qui retrouverait un ami de longue date et lui ferait la conversation.
A la vitesse où se déroulait le combat, les deux belligérents n'avaient pas vraiment le temps de parler. Seule l'extrême rapidité, la puissance fascinante des coups, la dextérité et l'agilité enviable des deux hommes entrait en ligne de compte.
Un nouveau coup de sabre parré par Thanatos projeta le juge dse enfers à un mètre de là, à cause de la puissance du choc.

Fuh...

Ahhh... hh... ff...

Bien qu'ils semblaient essoufflés, ils souriaient toujours, serrant fermement leurs armes entre leurs mains.

Thanatos... tu n'as rien perdu de la force de l'homme que j'ai connu autrefois. Ce combat va se terminer sur une égalité, ou durera, selon le mythe, lorsque deux forces d'envergure égale s'opposent, 1000 jours et 1000 nuits, au bout desquelles il n'y aura pas de vainqueur.

Fuh... je te trouve bien présomptueux, Laethaé. Tu t'estimes de force égale à moi-même, mais...

Le regard pétrifiant de Thanatos se releva vers les yeux cachés de son adversaire.

...Il ne peut y avoir qu'un seul vainqueur, et c'est moi !

Thanatos s'élança, accélérant tout au long de sa course effreinée, et, de toutes les forces qui restaient dans ses bras, il abattit sa lame sur lui, en criant.

Raaaaaaaaah !!!!

Voyant l'attaque enragée du chef mercenaire, au lieu de se laisser aller, et d'abandonner ce combat qui n'avait aucun but, il en sourit, et le chargea de nouveau.

Thanatooooooooos !!!!

Le choc fut d'une puissance qui projeta les deux partis aux deux coins opposés de la rue. Laethaé, blessé, eut du mal à se maitnenir sur ses jambes, mais finit son dérapage sur le sol sur ses jambes. Thanatos, lui, freina son vol en arrière avec son épée, bien que ses pieds touchèrent le sol, il allait trop vite.

*Qu'il lui reste encore une telle force... il mérite bien d'être nommé parmi les seigneurs mercenaires les plus forts parmi les plus grands maîtres de lame.*

L'homme encapuchonné se releva. Thanatos, faisant de même, fixa son adversaire de son regard perçant. Alors, Laethaé, passant une main sur son visage pour essuyer un filet de sueur, rejetta sa capuche noire en arrière, dévoilant un visage jeune, plutôt bien fait, avec des yeux noirs vifs, un regard avisé également, des cheveux bruns foncés, et une allure générale qui exprime le mystère et la confiance en soi.

...Pourquoi avoir retiré cette capuche ? J'avais pensé, à tort, que tu t'étais amélioré : cachant à ma vue ton horrible visage, et ne parlant plus, de peur de faire fuir, par ta sottise, un éventuel adversaire.

Contre toute attente, Laethaé sourit aux sarcasme de son adversaire. Il fit pivoter ses sabres dans ses mains, et les rengaina dans ses fourreaux, un pendant à chaque côté.

Fuh... je te retrouve bien là.

Que fais-tu, jeune homme, tu abandonnes ?

Je me suis bien amusé. J'ai faim, j'me taille.

L'homme qui avait dévoilé son visage, mais que Thanatos connaissait, comme ancienne relation (quelle était donc la relation qui unissait ces deux personnages ?), se retourna, et avança dans les rues éclairées par le faible soleil de l'aube.
En silence, Kôsuke regarda s'éloigner cekui qui avait été son adversaire, quelques minutes auparavant. Décidément, il n'avait pas changé. Toujours aussi voué au culte de ce dieu du mystère, il agissait comme un parfait exarque du culte de Baalk.

Toujours aussi versatile, Laethaé. murmura-t-il pour lui-même.

Laissant sa lame coulisser dans son fourreau noir, il en sourit, et tourna la tête à sa droite, pour voir une silhouette perchée au haut d'un toit, sous la lune blanche, qui semblait avoir assisté à une bonne partie du combat. Sautant lestement de son perchoir, l'inconnu s'avança vers Kôsuke en souriant.

Yotsu !

...

Ne bougeant pas, Kôsuke regarda son interlocuteur s'avancer vers lui, un air froid emprunt sur son visage.

Ah ah ah ! Tu es impressionnant, Kôsuke. Même blessé, si le combat avait continué, tu aurais gagné. Comme quoi, ta force véritable surpasse ta réputation.

Coupant court à toute discussion ou flatterie, le mystérieux Kôsuke répondit sobrement :

Tu es en retard, Tetsunosuke.

L'homme se gratta la nuque en riant.

Ah ah ! Gomen gomen ! J'ai été retardé par quelques affaires... Kondo va bien ?

Moui... mais nous ne sommes pas là pour tailler une bavette. Parlons franc, et allons droit au fait. Les mercenaires se regroupent. Tous ceux qui ont déja rallié notre cause auront une place importante dans la hiérarchie du nouveau monde. Les autres, ceux qui n'ont pas accepté de se joindre à nous, ils seront éliminés. C'est pourquoi...

Le jeune homme sombre tourna son regard vers Tetsunosuke, qui le regardait avec un air neutre.

... C'est pourquoi Kondo veut nous voir, afin que les quatre seigneurs mercenaires soient enfin réunis, et décident ensemble de l'avenir du plan. As-tu compris ? Le temps presse.

Je vois...

Le dénommé Tetsunosuke, jeune homme aux cheveux mi-longs et à l'air bienveillant, contrastant avec l'air calme et froid de Kôsuke, sourit légèrement.

Nous verrons ça plus tard. Pour le moment...

Kôsuke, exaspéré par la suffisance de son camarade, le coupa.

Tu as entendu ce que j'ai dit ? Le temps presse. Je n'ai aucune envie de perdre mon temps avec toi. Hâte-toi de rejoindre Kondo-san à Sanalia. Il t'attendra à l'auberge de la tour du feu. Alors...

Il fut interrompu par Tetsunosuke.

Ca peut attendre, je te dis ! Pour le moment, je suis avec un ami que je n'ai pas vu de longue date, et j'aimerais avoir quelques nouvelles de lui.

Les yeux du jeune homme se plissèrent. Tetsunosuke eut un sourire paternel.

Alors... comment vas-tu, depuis le temps ? Le coeur solitaire que j'ai connu est-t-il toujours aussi seul ? Il n'a rien perdu de sa superbe en tout cas, d'après de que j'en ai vu.

Kôsuke détourna les yeux.

Je...

... ?

Embarrassé, il se détourna.

Je dois partir. Nous nous reverrons à Sanalia.

Alors que le mystérieux jeune homme allait partir en séloignant, Tetsunosuke le retint par un bras.

Attends !

... ?

Ne crois-tu pas que je sache quand on me cache quelque chose ? Si tu es pressé de repartir, c'est qu'il y a une raison, non ?

Kôsuke se dégagea, un air de plus en plus gêné sur le visage.

N'agis pas comme si tu savais tout. Tu...

... Je ?

Tu ne peux pas comprendre.

Tetsunosuke regarda son camarade avec un air grave.

Ne dis pas ça. On est amis, non ? Tu sais que tu peux me faire confiance.

Kôsuke releva des yeux pleins de mélancolie sur son homologue.

Tetsunosuke...

Je ne suis pas comme les autres. Pour moi, chacun est important. Je ne te considère pas comme Thanatos, le sombre et mystérieux seigneur mercenaire, mais comme Kôsuke, un homme comme moi, avec un coeur et des sentiments.

... je dois rentrer, pour une raison simple : une jeune fille m'a sauvé la vie sur un champ de bataille, et je l'héberge chez moi. Enfin non. Elle est désormais chez elle. Et je veux voir comment elle se porte, donc dans la mesure du possible, j'aimerais que tu arrêtes de me retenir ici.

Tetsunosuke sourit.

Est-ce uniquement pour voir son état, que tu es si désireux de partir ? Ou est-ce pour une être raison ?

Qu'est-ce que tu veux dire ?

L'air sombre de Kôsuke avait reprit le dessus. Il n'aimait pas du tout ces insinuations.

J'entends : est-ce uniquement par inquiétude sur son état de santé que tu es si pressé de rentrer, de même que la raison pour laquelle tu l'héberges chez toi, est-ce uniquement par gratitude, ou quelque chose de plus... personnel ?

La voie du sabre est ma seule préoccupation. Je ne dois pas m'en détourner, pour servir mes idéaux. Aussi, je réponds que ton esprit inquiet se fait trop d'idées.

Trop d'idées ? J'ai rien dit, moi. Qu'est-ce que tu entends par là ?

Virant à un ton rosé, Kôsuke se détourna.

T'es saoûlant... Sitael n'est rien de ce que tu imagines.

Sitael, c'est donc comme ça qu'elle s'appelle ?

Le jeune homme perdit son calme, haussant la voix.

T'es vraiment énervant... JE N'AI JAMAIS...

Arrête de te forcer !

Quoi ?

Tetsunosuke s'approcha de Kôsuke, et lui mit une main sur l'épaule.

Je te l'ai dit, ne suis pas comme les deux autres. Tu as le droit d'avoir tes propres sentiments, et des inclinations propres à ton coeur. La voie du sabre, la poursuite des convictions, tout ça ce sont des idées de Kondo et de Laethaé. En tant qu'homme, agis comme tu l'entends. Si elle compte pour toi, alors n'attends plus, et fonce la rejoindre.

Le regard du seigneur mercenaire, Tetsunosuke se fit plus ferme.

Mais ne fuis pas en te disant que ce ne sont que des idées, et que tes sentiments t'éloigneront de tes convictions. Au contraire, ils les renforceront. Ils te rendront plus fort. Ne renie pas ce que tu ressens.

Un instant estomaqué, Kôsuke dévisagea d'un air ténébreux son homologue mercenaire. Il était touché, profondément, par les paroles de son camarade. Mais en lui s'opposaient ces deux voix, celle de l'homme prêt à tout pour ses convictions et celle des sentiments. Par-dessus le lot, s'élevait la voix de l'orgeuil blessé, qui se refusait à recevoir des leçons de morale de n'importe qui.
Kôsuke écarta la main de son camarade qui était sur son épaule, et s'écarta.

Tu as tort. Se contenta-t-il de dire.

Puis, s'éloignant, il plaça rapidement son pied droit dans un étrier de sa sombre monture, et sauta en selle. Se retournant vers Tetsunosuke, il ajouta :

Tu ferais mieux de rejoindre Kondô, au lieu de dire n'importe quoi.

Arrêtant sa monture d'un geste ferme et noble, le seigneur mercenaire tira sur les rênes de sa sombre bête, qui s'arrêta en hénissant, se cabrant majestueusement, battant l'air de ses sabots. Une main sur la blessure à l'épaule que les lames de Laethaé avaient ouvertes, le jeune chef mercenaire fut assailli par ses pensées.
Restant ainsi quelques instants, il considéra les deux lourds battants de la porte principale de la ville. Immédiatement, un flash surgit dans l'esprit de Kôsuke : la terrifiante et brutale attaque des démons, qui avaient attaqué la porte est de la ville.

Quand ? ... quand est-ce que je te reverrai ?

D'autres voix jaillissaient mentalement aux oreilles du jeune homme aux longs cheveux noirs, qui ferma les yeux.

Tu as dit : quand tu auras besoin de moi, tu me trouveras à tes côtés. (Elle secoua la tête) Je ne veux pas m'imposer dans ta vie, mais... je crois qu'en se moment , tout les deux , avons besoin que quelqu'un veille sur l'autre

Il retint sa monture un long moment. Un long moment d'attente. Un long moment d'immobilité, durant lequel ses yeux luisants dénotaient une certaine abstraction : totalement absorbé dans de sombres pensées, il ne songeait plus à ce qui l'entourait, et ne vit donc pas Fenrell qui l'observait du haut d'un toit.

J'ai longtemps été seule avant notre rencontre et j'ai l'impression que c'est la même chose pour toi. Je peux me tromper bien sûr ! mais... si tu acceptes que je t'accompagne un moment, j'en serais très heureuse. Et...dès que tu voudras être seul je m'en irai c'est promis. Bref, peut importe ta réponse, je respecterai ta décision...

Kôsuke serra les dents.

Peut-être n'y crois-tu pas Kôsuke, mais le Destin nous a mis sur la même route et je ne crois pas que cela est un hasard... surment que nous avons quelque chose, tout les deux ,a apporter a l'autre et peut importe ce que c'est , c'est positif j'en suis certaine !

Pourquoi ces souvenirs faisaient-ils un tel effet sur lui ? Pourquoi sentait-il sa poitrine tressailler doucement, et brûler de l'intérieur ? Qu'est-ce que ça voulait donc dire ? Ces souvenirs l'affaiblissaient-ils ? Devait-il les fuir ?
La voix de Tetsunosuke revint à l'esprit du jeune homme.

Tu as le droit d'avoir tes propres sentiments, et des inclinations propres à ton coeur. En tant qu'homme, agis comme tu l'entends. Si elle compte pour toi, alors n'attends plus, et fonce la rejoindre.

Kôsuke ouvrit de grands yeux. Maintenant, les paroles de son camarade prenaient tout son sens.

Mais ne fuis pas en te disant que ce ne sont que des idées, et que tes sentiments t'éloigneront de tes convictions. Au contraire, ils les renforceront. Ils te rendront plus fort. Ne renie pas ce que tu ressens.

*Sitael...*

Kôsuke calma son destrier qui s'impatientait sous lui d'une main ferme, et soupira. Un long soupir d'ennui, et.. d'autre chose, peut-être.
Réalisant alors qu'une silhouette était postée juste au-dessus de lui, sur un toit, à quelques mètres, il se retourna et la regarda. C'était une jeune fille, qui l'observait en silence. Le jeune mercenaire au long manteau noir comme la nuit la regarda de ses yeux gris perçants.
Gardant le silence, il baissa le regard sur la sombre encolure de la bête qui renaclait doucement par les naseaux, et parcouru des yeux sa sombre et magnifique crinière.
Serrant les rênes de sa main droite, ses muscles se crispèrent. Il se sentait seul... si seul... lui qui était accoutumé à la solitude, et l'appréciait, il se sentait, ici et maintenant, loin d'une part de lui-même. Il ferma les yeux en posant une main sur sa large poitrine.

Sitael, tu me manques...

Il releva un regard décidé droit devant lui. Sans prendre le temps d'attendre ou quoi que ce fut d'autre, il éperonna son cheval, et quitta la place à toute allure. Chevauchant à nouveau à toute allure à travers le sombre rideau de la nuit, Kôsuke galoppait à grande vitesse vers sa maison... le lieu où il se sentait désormais obligé de retourner, et le plus tôt possible.